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samedi 1 octobre 2022

Viol de Nantes : la victime ne veut pas « stigmatiser les migrants »

Viol

 

L’histoire raconte que des philosophes français discutant avec des homologues anglais interrogent leurs collègues en ces termes : « votre pensée marche effectivement très bien en pratique mais… marche-t-elle en théorie ? »

La Gauche woke en est arrivée là : dans une démarche turbo-jusqu’au boutiste. Rien ne peut entamer son amour inter-galactique de l’Autre et sa haine de l’Homme blanc. Les faits et le réel n’existent pas. Seule compte l’aspect moral de leur démarche.

La femme violée à Nantes par deux clandestins soudanais vient de faire savoir, par l’intermédiaire de son avocate, qu’elle « rejetait l’amalgame facile et erroné fait entre immigration et délinquance ».

Et son avocate (proche de la maire Johanna Rolland) de continuer :


« Elle clame son attachement profond et indéfectible aux valeurs humanistes que sont l’accueil de celles et ceux qui cherchent refuge et l’ouverture aux autres. Ce qu’elle a subi et qui l’a perpétré n’y change rien « , clame Maître Anne Bouillon, indiquant que sa cliente « rejette l’amalgame facile et erroné fait entre immigration et délinquance. Elle rappelle que les violences sexuelles et sexistes existent en tous lieux, en tous temps, en tous milieux et par des hommes de toutes origines qui partagent en commun de se sentir autorisés à agresser des femmes ».

Sidérant ! Comme un syndrome de Stockholm qui serait aussi grand que le soleil !

Les algorithmes Google et Facebook enferment chacun de nous dans une communauté de pensée. Effet bulle où tout le monde pense comme moi. Cette personne est vraisemblablement l’une de ses prisonnières 2.0. Rien ne pourra faire effondrer son monde. Aucun migrant n’aura sa haine, quoi qu’il fasse. Quoi qu’il lui fasse. Est-ce une vision sur-christique de l’existence où ce n’est pas l’autre joue que l’agresseur reçoit en offrande mais le corps entier ? Ou est-ce tout simplement le signe d’une maladie mentale de masse, à situer entre l’ethnomasochisme et la soumission volontaire ?

Cette affaire nantaise est à mettre en parallèle avec un très vieux fait divers survenu en banlieue parisienne. Toute une famille avait subitement disparue d’une maison qu’elle occupait. Inquiète, la grand-mère des enfants du couple avait harcelé la justice pour qu’elle ouvre une enquête, arguant du fait qu’un homme, de race noire, s’était entretemps, installé au domicile des disparus. Finalement, les enquêteurs découvriront que cet individu avait tout simplement massacré toute la famille, avec la complicité plus ou moins passive de sa maîtresse : une femme médecin blanche.

 Intrigués par le surprenant attelage que constituait cet homme frustre, violent et peu éduqué avec cette femme médecin, intellectuelle et parisienne, celle-ci leur avait répondu : « c’était ma part de négritude ».

Je le répète, rien ne peut entamer l’amour immense que portent les bobos woke aux immigrés. La tête sur le billot, les couilles dans le potage, ils continueront à aboyer haut et fort « l’intersectionnalité des luttes » et le « vivrensemble » sur fond de Yannick Noah.

Dans l’affaire de Nantes, le choix de l’avocate, M° Anne Bouillon, aurait-il à voir avec les déclarations de la victime ? Anne Bouillon, par ailleurs petite nièce de Joséphine Baker, est, en effet, un avocat réputé sur la place de Nantes pour sa spécialisation en matière de violences conjugales. Féministe convaincue et militante, Anne Bouillon dénonçait « le système patriarcal » dans une conférence du 08 mars dernier organisée par l’Université de Nantes et affirmait sans rire que « toutes les femmes, quelle qu’elles soient subissent de la violence » avant d’appeler à « penser les enjeux du féminisme en termes opposés à un discours racisé et sécuritaire sur l’altérité ».

Et la suite de son discours fait étrangement écho à l’affaire de Nantes : « Il n’existe pas une seule catégorie d’hommes violents, ce serait trop trop facile. Et que, évidemment, cette catégorie-là serait de préférence issue de l’immigration, de zones péri-urbaines et pratiquant l’islam. Non ! La domination masculine et patriarcale repose sur un système global, pensé, voulu et entretenu comme tel »

 

 

Une vraie Sandrine Rousseau de la Loire-Inférieure ! Comment s’étonner ensuite de la tournure que prend l’affaire du viol de Nantes ?

Crédit photo : DR

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