Ndt: Nous savons que derrière chaque officier ukrainien, il y a
neuf conseillers de l'OTAN, et que derrière l'équipe de Zelensky, il y a
tous les génies du Deep State des USA. Mais pour accoucher d'une idée
pareille, ils se sont sûrement mis tous ensemble...
Toujours est-il que l'armée ukrainienne a déjà pratiquement détruit tous les ponts sur le Dniepr,
pour empêcher les ravitaillements de l'armée russe, et avec ce qui se
passe autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia, les opposants à
l'armée russe ne semblent plus connaître de limites.
Poutine ne laissera pas longtemps sans réponse ces agissements, car
il avait clairement signifié que la Crimée serait sa ligne rouge.
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Le pont de Crimée, le plus grand ouvrage de ce type en Europe, qui relie la péninsule au continent russe, "doit être détruit", a déclaré un conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky.
"Il s'agit d'une structure illégale et de la porte principale d'approvisionnement de l'armée russe en Crimée ", a déclaré mardi Mihajlo Podoljak au Guardian, expliquant pourquoi Kiev veut l'attaquer.
Le pont a été construit après que la Crimée s'est séparée de l'Ukraine en 2014 à la suite d'un coup d'État armé à Kiev et d'un référendum pour la réunification avec la Russie. Il forme une liaison routière et ferroviaire directe avec la région, qui n'était auparavant accessible depuis la Russie que par voie maritime ou aérienne. Le pont est principalement utilisé par le trafic civil.
Podoljak est le dernier responsable ukrainien à avoir confirmé l'intention de Kiev d'attaquer la structure. Avec ce commentaire, il a laissé entendre que l'Ukraine menait une série d'actions de sabotage en Crimée.
Depuis la semaine dernière, des installations militaires utilisées pour stocker des munitions ont été secouées par de fortes explosions à deux endroits différents de la péninsule. Le ministère russe de la Défense a reconnu la dernière explosion près du village de Maiskoye, dans le nord de la Crimée, comme un acte de sabotage.
Kiev n'a pas officiellement revendiqué la responsabilité des incidents, mais plusieurs responsables ukrainiens y ont fait allusion, et Podoljak a emboîté le pas dans son interview avec le journal britannique.
"Bien sûr, je suis d'accord avec le ministère russe de la Défense, qui prévoit d'autres incidents de cette nature dans les deux ou trois prochains mois. Je pense que nous en verrons encore », a-t-il remarqué.
Le conseiller présidentiel ukrainien a qualifié les attaques secrètes présumées de "contre-attaques", ce qui ne correspond pas au type d'action militaire habituellement désigné par ce terme.
« Une contre-attaque ukrainienne est très différente [d'une contre-attaque russe]. Nous n'utilisons pas la tactique des années 60 et 70 du siècle dernier", a-t- il affirmé.
Le Guardian a suggéré que Podoljak aurait peut-être tacitement reconnu que l'Ukraine était incapable de rassembler les troupes et les armes pour lutter efficacement contre les troupes russes sur le champ de bataille.
De hauts responsables ukrainiens promettent depuis des semaines que l'opération de reprise de la ville de Kherson commencerait bientôt, et certains ont même affirmé que l'opération était déjà en cours.
Podoljak a déclaré à la BBC la semaine dernière que "toutes les déclarations publiques" des responsables ukrainiens sont une "guerre psychologique" visant à démoraliser l'armée russe.
source 1: Nouvelles russes
source 2: https://internetfigyelo.com/zelenszkij-tanacsadoja-a-krimi-hidat-le-kell-rombolni/
Traduction : Albert Coroz
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Inauguré en 2018, le pont de Crimée, long de 16,9 km pour le pont routier et de 18,1 km pour le pont ferroviaire, relie Taman en Russie à Kertch en Crimée en passant par l'île de Touzla.
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