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dimanche 22 mai 2022

Variole du singe, ne paniquez pas !


  

Image par Rajesh Balouria de Pixabay


Par Cogiito
- 20 mai 2022


SOURCE OMS : Orthopoxvirose simienne

6 juin 2018

https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/monkeypox


Principaux faits
  • Le virus se transmet principalement à l’être humain à partir de divers animaux sauvages, rongeurs ou primates par exemple, mais la propagation secondaire par transmission interhumaine est limitée.
  • L’orthopoxvirose simienne, ou variole du singe, est unezoonose virale rare que l’on observe principalement dans les zones isolées du centre et de l’ouest de l’Afrique, à proximité des forêts tropicales humides.
  • Il n’existe pas de traitement spécifique ni de vaccin même si la vaccination antivariolique s’est avérée très efficace pour prévenir également l’orthopoxvirose simienne.

L’orthopoxvirose simienne est une zoonose virale rare (virus transmis à l’être humain par les animaux) dont les symptômes ressemblent en moins grave à ceux que l’on observait dans le passé chez les sujets atteints de variole. Avec l’éradication de celle-ci en 1980 et l’arrêt de la vaccination antivariolique qui a suivi, cet orthopoxvirus a émergé comme le virus le plus important de ce genre. Il sévit sporadiquement dans certaines régions des forêts tropicales de l’Afrique centrale et de l’Ouest.

Le virus de  l’orthopoxvirose simienne ,appartient au genre Orthopoxvirus de la famille des Poxviridés.


Flambées épidémiques

On a identifié l’orthopoxvirose simienne pour la première fois chez l’homme en 1970 en République démocratique du Congo (ex-Zaïre) chez un garçon âgé de 9 ans vivant dans une région d’où la variole avait été éliminée depuis 1968. Depuis lors, on a signalé la majorité des cas dans des régions rurales et des zones de forêts tropicales humides dans le Bassin du Congo et en Afrique de l’Ouest, notamment en République démocratique du Congo où l’on considère qu’elle est endémique. En 1996–1997, une grande flambée épidémique a sévi dans ce pays.

Au printemps 2003, des cas d’orthopoxvirose simienne ont été confirmés aux États-Unis d’Amérique, marquant ainsi la première apparition de cette maladie en dehors du continent africain. La plupart des patients avaient été en contact avec des chiens de prairie domestiques, infectés par des rongeurs africains importés.

On a signalé des cas sporadiques d’orthopoxvirose simienne dans les pays d’Afrique centrale et de l’Ouest et, avec la vigilance accrue, davantage de pays identifient et notifient des cas. Depuis 1970, des cas humains d’orthopoxvirose simienne ont été signalés dans 10 pays africains,

  • la République démocratique du Congo,
  • la République du Congo,
  • le Cameroun,
  • la République centrafricaine,
  • le Nigéria,
  • la Côte d’Ivoire,
  • le Libéria,
  • la Sierra Leone,
  • le Gabon et
  • le Soudan du Sud.

En 2017, le Nigéria a connu la plus grande flambée jamais enregistrée, environ 40 ans après les derniers cas confirmés d’orthopoxvirose simienne dans ce pays. 


Transmission 


L’infection des cas initiaux résulte d’un contact direct avec du sang, des liquides biologiques ou des lésions cutanées ou muqueuses d’animaux infectés.

En Afrique, on a documenté des infections humaines à la suite de la manipulation de singes, de rats géants de Gambie et d’écureuils infectés, les rongeurs étant vraisemblablement le principal réservoir du virus.

La consommation de viande d’animaux infectés pas suffisamment cuite est un facteur de risque possible.

La transmission secondaire, c’est-à-dire interhumaine, peut résulter de contacts étroits avec des sécrétions infectées des voies respiratoires, des lésions cutanées d’un sujet infecté ou d’objets récemment contaminés par des liquides biologiques ou des matières provenant des lésions d’un patient.

La transmission se produit principalement par les particules des gouttelettes respiratoires et nécessite en général un contact face à face prolongé, ce qui expose les membres de la famille des cas évolutifs à un risque infectieux plus grand.


Elle peut également survenir par inoculation ou par voie placentaire (orthopoxvirose simienne congénitale). Rien ne permet à ce jour d’affirmer que la seule transmission interhumaine permette de maintenir l’orthopoxvirose simienne dans la population humaine.

Lors d’études récentes chez l’animal sur le modèle impliquant le chien de prairie et l’homme, deux clades distincts du virus ont été identifiés, celui du Bassin du Congo et celui d’Afrique de l’Ouest, la plus grande virulence étant observée pour le premier cité.


Signes et symptômes

La durée d’incubation (intervalle s’écoulant entre l’infection et l’apparition des symptômes) est en général de 6 à 16 jours mais peut aller de 5 à 21 jours.

L’infection peut être divisée en 2 périodes:

  • la période invasive (0–5 jours) caractérisée par de la fièvre, d’intenses céphalées, une adénopathie (tuméfaction des ganglions), des douleurs dorsales, des myalgies (douleurs musculaires) et une grande asthénie (manque d’énergie);
  • la période d’éruption cutanée (dans les 1 à 3 jours suivant l’apparition de la fièvre) avec les différents stades du rash, commençant souvent par le visage puis s’étendant sur les autres parties du corps. Le visage (dans 95% des cas), les paumes des mains et les plantes des pieds (dans 75% des cas) sont les plus touchés. Le rash évolue en une dizaine de jours à partir des maculo-papules (lésions à base aplaties) vers les vésicules (petites ampoules remplies de liquides), puis les pustules et enfin les croûtes. La disparition complète de ces dernières peut prendre jusqu’à trois semaines.

Le nombre des lésions varie de quelques-unes à plusieurs milliers, touchant la muqueuse buccale (dans 70% des cas), les organes génitaux (30%), les conjonctives (paupières) (20%), ainsi que la cornée (globe oculaire).

Certains patients présentent une adénopathie sévère (tuméfaction des ganglions lymphatiques) avant l’apparition de l’éruption cutanée, ce qui est un signe distinctif de l’orthopoxvirose simienne par rapport à d’autres maladies comparables.

L’orthopoxvirose simienne guérit en général spontanément et les symptômes durent de 14 à 21 jours. Les cas graves se produisent plus fréquemment chez les enfants et sont liés à l’ampleur de l’exposition au virus, à l’état de santé du patient et à la gravité des complications.

Ceux qui vivent dans des zones forestières ou à proximité peuvent avoir une exposition indirecte ou de faible intensité aux animaux infectés, entraînant possiblement des infections infracliniques (asymptomatiques).

Selon les épidémies, le taux de létalité a pu varier énormément mais il est resté inférieur à 10% dans tous les cas documentés, principalement chez les jeunes enfants. Il semble qu’en général, les plus jeunes soient plus sensibles à cette maladie.


Diagnostic

Les diagnostics cliniques différentiels à envisager sont les suivants: autres maladies à éruption cutanée, comme la variole, (même si elle est éradiquée) la varicelle, la rougeole, les infections bactériennes cutanées, la gale, la syphilis et les allergies médicamenteuses. L’adénopathie au stade prodromique peut être un signe clinique permettant de distinguer l’orthopoxvirose simienne de la variole.

Le diagnostic définitif ne peut être posé qu’au laboratoire en identifiant le virus au moyen d’un certain nombre de tests devant être faits dans des laboratoires spécialisés. En cas de présomption d’orthopoxvirose simienne, les agents de santé doivent prélever les échantillons adaptés (voir ci-dessous) et les expédier à un laboratoire doté des moyens suffisants en prenant les précautions nécessaires.

Les meilleurs échantillons pour le diagnostic proviennent des lésions, écouvillonnage des exsudats ou des croûtes des lésions conservés dans un tube sec et stérile (pas de milieu de transport pour les virus) et gardé au froid. On peut utiliser le sang et le sérum, mais les résultats ne sont pas souvent concluants du fait de la faible durée de la virémie et du moment du prélèvement des échantillons. Afin d’interpréter les résultats, il est essentiel de fournir avec les échantillons des informations sur le patient : 

  • date approximative de l’apparition de la fièvre;
  • date d’apparition de l’éruption cutanée;
  • date de prélèvement de l’échantillon;
  • état actuel du sujet (stade de l’éruption cutanée) et
  • âge.


Traitement et vaccin 


Il n’existe pas de traitements ou de vaccins spécifiques contre l’orthopoxvirose simienne, mais on peut endiguer les flambées.

On a prouvé dans le passé que la vaccination antivariolique avait une efficacité de 85% pour la prévention de l’orthopoxvirose simienne mais le vaccin n’est plus disponible pour le grand public après l’arrêt de sa fabrication suite à l’éradication mondiale de la variole. Néanmoins, des antécédents de vaccination antivariolique entraînent probablement une évolution plus bénigne de la maladie.


Hôte naturel du virus de l’orthopoxvirose simienne

En Afrique, on a observé l’orthopoxvirose simienne chez de nombreuses espèces animales: écureuils (Funisciurus, écureuil de Smith), rats de Gambie, loirs africains et primates. Des doutes subsistent quant à l’histoire naturelle du virus et de nouvelles études seront nécessaires pour déterminer précisément son réservoir et la manière dont il perdure dans la nature.

On pense qu’aux États-Unis d’Amérique, le virus a été transmis à partir d’animaux africains à un certain nombre d’espèces sensibles non africaines (comme les chiens de prairie) avec lesquelles on les a fait cohabiter.


Prévention 


Réduction du risque infectieux pour l’homme

Au cours des flambées d’orthopoxvirose simienne chez l’homme, le facteur de risque le plus important est le contact rapproché avec d’autres patients. En l’absence de traitement ou de vaccin spécifique, le seul moyen de réduire le nombre des infections chez l’être humain est de le sensibiliser aux facteurs de risque et de lui indiquer les mesures à prendre pour réduire l’exposition au virus. Les mesures de surveillance et l’identification rapide des nouveaux cas sont cruciales pour endiguer les flambées.

Les messages de la santé publique doivent être axés sur les risques suivants : 

  • Réduction du risque de transmission de l’animal à l’être humain. Les efforts pour éviter la transmission dans les régions d’endémie ont pour but premièrement d’éviter tout contact avec les rongeurs et les primates et, deuxièmement, de limiter l’exposition directe au sang et à la viande, ainsi que de cuire soigneusement ces aliments avant de les consommer. Il faut porter des gants et d’autres vêtements de protection pour manipuler des animaux malades ou leurs tissus infectés, ainsi que pendant les opérations d’abattage.
  • Réduction du risque de transmission interhumaine. Il faut éviter tout contact physique rapproché avec des sujets infectés ou des matières contaminées. Il faut porter des gants et un équipement de protection pour soigner des malades et se laver régulièrement les mains après s’être occupés d’eux ou leur avoir rendu visite. On recommande l’isolement des patients soit à leur domicile, soit dans un établissement de santé. 

Lutte contre l’infection dans les établissements de santé

Les agents de santé soignant des patients ayant une orthopoxvirose simienne présumée ou confirmée ou manipulant des échantillons prélevés sur ces patients, doivent appliquer les précautions standard de lutte contre l’infection.

Les agents de santé et les personnes soignant des patients ayant une orthopoxvirose simienne ou qui sont exposés à ces malades ou à leurs échantillons doivent envisager de se faire vacciner contre la variole en s’adressant à leurs autorités sanitaires nationales.


Les anciens vaccins contre la variole ne doivent pas être administrés aux sujets immunodéprimés.

Les échantillons prélevés chez des personnes ou sur des animaux présumés atteints d’orthopoxvirose simienne doivent être manipulés par du personnel qualifié travaillant dans des laboratoires suffisamment équipés. Les échantillons expédiés doivent être placés dans un conditionnement garantissant la sécurité du transport en respectant les directives sur les matières infectieuses. 


Prévention de l’extension de l’orthopoxvirose simienne par des restrictions au commerce des animaux

Le fait de restreindre ou d’interdire le transport des petits mammifères et des singes africains pourrait être efficace pour ralentir la propagation du virus hors d’Afrique.

Il vaut mieux isoler les animaux potentiellement infectés des autres et les mettre immédiatement en quarantaine. Tout animal susceptible d’avoir été en contact avec un animal infecté doit être mis en quarantaine, manipulé avec les précautions d’usage et gardé en observation pendant 30 jours pour voir si des symptômes de l’orthopoxvirose simienne se manifestent.


Action de l’OMS

L’OMS aide les États Membres pour la surveillance, la préparation et les activités de riposte aux flambées d’ orthopoxvirose simienne dans les pays touchés.


Cet article a été rédigé en 2018, à cette date, le principal et actuel bailleur de fond de l’OMS ne pensait pas un instant aux vaccins comme ressource de profits et de plans eugénistes, aujourd’hui, c’est le cas, il est même devenu fabricant de vaccins et instigateur des pires pandémies. 


Il a les brevets des pires virus militarisés et a accès aux souches virales les plus toxiques, disponibles dans ces laboratoires secrets ; vous devez imaginer de qui je parle. Envisager ressortir le vaccin contre la variole serait la meilleure idée eugéniste pour déclencher une épidémie que nous ne pourrions plus arrêter ; seul un sociopathe avec de tels troubles de la personnalité antisociale, auquel on a raboté la pomme d’Adam pourrait envisager une telle horreur et nous connaissons bien ce coyote pour savoir que dans son délire, ce demi-homme en est tout à fait “coupable”. (cogiito.com)

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