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samedi 23 avril 2022

Champ-de-Mars : les riverains s’offusquent de la délinquance jusque dans leur quartier. Ils n’ont donc rien vu venir ?


 

 Marie d'Armagnac 22 avril 2022

25 hectares de parc, l’un des plus beaux ensembles de Paris : le Champ-de-Mars, qui s’étend de l’École militaire à la tour Eiffel, est mondialement connu, les touristes enfin revenus s’y pressent… les trafiquants aussi.

Le 15 avril dernier, c’est Le Parisien qui a tiré la sonnette d’alarme, dans un reportage qui a suscité beaucoup de réactions, dont celle de Pascal Praud, en ouverture de son émission, le 20 avril, sur CNews.

 En cause : une grandissante, des trafics en tout genre, à l’air libre, en plein jour et (ritournelle obsédante) en toute impunité. Le quotidien décrit « une poignée d’hommes en blousons ou parkas sombres, comptant des liasses d’euros du trafic de cigarettes ou soutirés aux touristes piégés au jeu de bonneteau. D’autres, postés avec leurs oreillettes, le regard en gyroscope, entre allées et bosquets. Des voitures immatriculées en Roumanie garées dans une impasse pavée, d’où sortent guetteurs et “bonneteurs”. Une bouche d’égout servant de cachette aux trafics divers, parfois à des bonbonnes de utilisées par les vendeurs de marrons grillés ou de merguez qui viennent recharger leurs chariots de fortune au bas des immeubles. » N’y voyez aucun lien avec une immigration mafieuse d’Europe de l’Est. « Ajoutez-y des altercations verbales, des vols à la tire, souvent des rixes, et l’animosité manifeste des “squatteurs” de la rue envers les riverains, dont ils occupent parfois les porches », poursuit Le Parisien.

Des jardins d’Éole au parc du Champ-de-Mars…

Ainsi, donc, la délinquance, comme le virus, ne connaît pas de frontières et a depuis longtemps franchi celle du périph’. L'immigration, laxisme et poussée démographique aidant, s’est imposée dans les beaux quartiers.

Au grand dam et au grand étonnement des riverains du 7e arrondissement de Paris, dont le vote s’est porté, le 10 avril dernier, à 48,47 % pour le Président sortant. Un riverain explique au Figaro (21/4/2022) : « Il y a aussi les Roms qui vous mettent des pétitions sous le nez, des Africains qui vous escortent en proposant leurs babioles, tout un tas de déchets par terre et des rats qui se régalent, décrit-il. Sans parler des hurlements ! On évite de sortir le soir dorénavant. Nous avons eu trois cambriolages dans mon immeuble récemment. » Pur scandale. D’autant que, précise un agent immobilier, l’immobilier a perdu 5 à 10 % de sa valeur car « c’est la cour des Miracles là-bas ; on se croirait à Barbès ! Honteux, vraiment.

Dans les colonnes du Parisien, un riverain s’étrangle : « Nous ne pouvons ni ne devons vivre au quotidien avec la mafia rom violente et armée qui sévit impunément dans notre rue […] en réfrénant les riverains de sortir de chez eux ! » Certains s’en vont, quittent le quartier. À coup sûr, ils penseront, dans le secret de leurs cœurs mais visiblement pas dans celui des urnes, “c’était mieux avant !” »

Mais qu’y a-t-il donc de véritablement scandaleux ?

L’incurie d’un maire de Paris qui, malgré les appels répétés des associations de riverains, en dépit des alarmes lancées par Rachida Dati, maire du 7e arrondissement, laisse la situation pourrir, devenir ingérable, violente, dangereuse ?

Ou bien le fait que la grande bourgeoisie française commence à connaître le sort des classes moyennes et populaires qui, il y a de cela plusieurs décennies, ont été chassées de Paris et de sa proche banlieue au profit de populations délinquantes, criminogènes, aux activités mafieuses ?

Ou encore, ou surtout, que cette bourgeoisie qui a toujours voté pour ceux-là mêmes qui, par démission, lâcheté, idéologie immigrationniste, ont préparé et causé ce genre de situations que l’on retrouve partout en France. Cette bourgeoisie, qui a toujours privilégié ses intérêts de classe plutôt que le bien commun de la nation, se prend en boomerang aujourd’hui la réalité en pleine face. Comme tous les Français.

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