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vendredi 18 février 2022

Le convoi de la liberté


D’après les photos on aurait pu se croire à Budapest en 1956, quand les chars soviétiques entraient dans la ville. 

Mais nous sommes ce samedi 12 Février à Paris et des engins blindés foulent l’Avenue des Champs Elysées.

Comme lors des manifs des Gilets jaunes, des scènes de violence opposent es français entre-eux. Que doit-on penser de cette police nationale qui exécute à la lettre les ordres de brutalité qui lui sont donnés? Par l’Exécutif et par le méchant et tout dévoué préfet Lallement repérable par sa casquette trop grande pour sa tête de volatile déplumée.

Le matraquage de gens pacifiques est décidément une constante avec ce Gouvernement, qui pense qu’en jouant sur la peur c’est le meilleur moyen pour se faire obéir. Ce qui ne représente qu’un aveu de faiblesse de sa part.

Avec une technique bien rodée qui a fait déjà ses preuves. Qui consiste à autoriser un rassemblement, sous certaines conditions, pour l’interdire quand les manifestants sont déjà en place, puis bloquer les issues quand ils décident d’évacuer, pour ensuite donner l’ordre de cerner et de charger violemment.

Je crois qu’en s’opposant frontalement à des décideurs qui ont avec eux la police, la justice et la totalité des médias, le combat devient celui du pot de terre, contre le pot de fer. Il fut un temps, pas si lointain où en bloquant toutes les routes du pays les routiers faisaient plier le Gouvernement. Ils auraient peut-être,  pu employer ce moyen plus efficace.

Avec 8000 hommes engagés sur le terrain, comme s’il s’agissait de prendre d’assaut le Plateau des Glières, contre la Résistance, le succès était voué à l’échec pour les manifestants. Le bilan pour le chasseur est encore à son profit. Avec 337 verbalisations et 54 interpellations.

Mais cette police si efficace quand il s’agit de botter les fesses à des patriotes pacifiques ne l’est pas autant face à des trublions haineux de la France et des français. Là, par contre, pas de visages meurtris par des tirs de flash-ball, pas de mâchoires cassées, ni d’yeux crevés.

Eux ont le droit de manifester à leur façon, en crachant sur le pays d’accueil en insultant les flics et à se comporter ici en pays conquis. Or dans le même temps, le clan Traoré organisait clandestinement une de leur bronca favorite en compagnie de leurs soutiens qui est la racaille d’extrême gauche.

Il y a longtemps que ces maliens qui vivent aux crochets de ceux qu’ils insultent auraient du être expulsés. Puisqu’ils ne nous aiment pas, qu’ils dégagent, nous n’avons pas besoin de parasites.

Notre police n’est plus celle qui défend le citoyen. Certes, une bonne partie des policiers n’aime pas le rôle que le Pouvoir lui fait jouer, mais d’autres fonctionnaires sont devenus la Garde prétorienne du macronisme et se font le plus grand plaisir de taper sur la cible qu’on leur désigne.

Des membres des forces de l’ordre sont accusés d’avoir enlevé des drapeaux français des mains de braves gens. Auraient-ils fait la même chose avec des drapeaux algériens brandis par provocation, suite à des matchs de foot ?

En fait, il s’agissait pour ce convoi de la liberté de montrer son mécontentement devant les difficultés de la vie, avec l’appauvrissement des uns et l’enrichissement éhonté des autres et de réclamer la suppression de ce passe « sanitaire » devenu passe politique.

Réclamation pourtant recevable par un gouvernement qui serait démocratique. Mais qui ne l’est pas, dans ces dérives sociétales que ne renierait pas Xi Jinping le maître de la Chine.

« Le nationalisme est une attitude de défense, rendue nécessaire par la faiblesse de l’Etat » (Jacques Bainville)

Onyx

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