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mardi 22 février 2022

«François Hollande ferait mieux de se taire» : Zemmour reprend l'ancien président sur l'Ukraine


 Eric Zemmour lors d'un meeting au Mont Saint-Michel

 Eric Zemmour lors d'un meeting au Mont Saint-Michel, le 19 février 2022 (image d'illustration).

 © Jeremias Gonzalez/AP 

  22 févr. 2022

rt.com/france 

Accusé de complaisance vis-à-vis de Vladimir Poutine par l'ancien chef de l'Etat, le candidat de Reconquête! a estimé que ce dernier gagnerait à observer le silence sur ce sujet, le jugeant en partie responsable de la crise actuelle. 

 «François Hollande ferait mieux de se taire» : c'est par cette reprise de volée qu'Eric Zemmour a réagi aux accusations lancées sur BFM TV le 22 février par l'ancien chef de l'Etat, qui lui a reproché de faire preuve de «complaisance» à l'égard de Vladimir Poutine.

 «Si l'on en arrive à cette situation, c'est en partie à cause de François Hollande et de son ministre de l'Economie 

[...] Emmanuel Macron», a estimé le candidat de Reconquête!. Rappelant que François Hollande était aux manettes lors de la signature des accords de Minsk en 2014, il a imputé l'échec de leur mise en œuvre au président socialiste et à son successeur. «C'est parce que François Hollande et son successeur Emmanuel Macron n'ont pas fait pression sur l'Ukraine pour qu'elle respecte ces accords 

[...] que Vladimir Poutine a pris aujourd'hui les mesures qu'il prend», a avancé Eric Zemmour. Selon lui, l'annulation de la livraison des porte-hélicoptères de type Mistral en 2015, déjà motivée par la crise ukrainienne, a renvoyé aux Russes l'image de dirigeants français «soumis à l'Amérique et à l'Union européenne» et conduit le président russe à ne plus avoir confiance dans la parole de la France. Ce qui explique l'échec d'Emmanuel Macron à jouer un rôle significatif dans la crise actuelle. Malgré une «bonne inspiration au départ, [celle] de la France puissance d'équilibre qui essaye de faire la paix», a regretté Eric Zemmour. 



Le candidat de la droite radicale avait déjà livré son appréciation de la crise diplomatique actuelle dans un communiqué du 21 février, estimant que la décision de la Russie de reconnaître l'indépendance des deux Républiques du Donbass violait «la souveraineté de l'Ukraine et le principe d'intangibilité des frontières». Tout en affirmant que «la responsabilité de cette situation incombe d'abord à la Russie», Eric Zemmour a aussi mis en exergue «le résultat de la politique menée par les Occidentaux et l'OTAN, qui n'ont cessé d'ignorer les préoccupations sécuritaires légitimes de la Russie». Il s'est dit également opposé à des sanctions contre Moscou. 

Au cours de son interview, l'ancien président de la République a placé Eric Zemmour sur le même plan que Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen. «Ils pensent qu'être alliés avec les Etats-Unis est une faute», a dénoncé François Hollande, leur reprochant de rechercher systématiquement des «circonstances atténuantes» à la politique russe. Commentant la campagne en cours, il a aussi estimé que «s'il y avait un président de la République qui épousait les thèses de Vladimir Poutine, ça serait extrêmement grave».


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