22/01/2022
Le système hospitalier est encombré par les malades du COVID répète le gouvernement matin et soir, ajoutant que des opérations courantes doivent être reportées en raison de l’afflux de non-vaccinés.
Pourtant, ce jeudi 06 janvier, l’hôpital de Rennes a trouvé le temps de pratiquer une vaginoplastie à une personne transgenre.
Cette intervention permet de créer des parties génitales féminines à des personnes masculines qui n’en n’ont naturellement pas.
Chirurgie d'affirmation de genre : le CHU réalise sa 1e #vaginoplastie et devient l'un des rares établissements français à proposer ce parcours de soins aux personnes #transgenres @LFreton https://t.co/9mMhQNcpYwhttps://t.co/HeBwKj3tAs
— CHU de Rennes (@CHURennes) January 20, 2022
Le CHU de Rennes a donc la fierté d’annoncer qu’il devient « l’un des rares établissements français à proposer ce parcours de soin aux personnes transgenres ».
Ce genre d’opération dure de 4 à 6 heures. La phalloplastie (création d’un pénis) de même que la vaginoplastie (création d’un vagin) sont intégralement prises en charge par l’assurance maladie en France. Les hôpitaux pratiquant ces opérations se font payer via un groupement homogène de séjour (GHS) qui prévoit un forfait correspondant au type de chirurgie réalisée et couvre tous les frais occasionnés par l’opération (frais de bloc, anesthésie, chirurgien, soins).
Le Dr Freton qui a réalisé l’opération à Rennes compte près d’une cinquantaine d’interventions sur son carnet, avec des délais d’attente d’environ six mois pour une consultation et d’un an pour une opération.
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