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lundi 4 octobre 2021

Les grands oubliés du « Pandora Papers » : Macron et Joe Biden !


Publié le

L’enquête baptisée « Pandora Papers », à laquelle ont collaboré environ 600 journalistes, s’appuie sur quelque 11,9 millions de documents, qui proviennent de 14 sociétés de services financiers, et a mis au jour plus de 29 000 sociétés offshore. 

Outre quelques people, les dirigeants en Ukraine, Tchéquie, Équateur, Pakistan, Kenya sont visés — sans oublier Poutine et Tony Blair, qui doivent trembler.


En 2016, les Panamas Papers s’étaient dangereusement approchés de Nicolas Sarkozy (condamné à un an de bracelet électronique sans application immédiate de la peine), Balkany (libéré pour raisons de santé), Cahuzac (toujours médecin), Jean-Noël Guérini (réélu sénateur en 2020) et Jean-Marie Lepen (toujours bon pied bon œil).

L’Icij (International Consortium of Investigative Journalists), l’organisation qui fait trembler les grands de ce monde avec ses Pandora Papers, a laissé de côté quelques grands oubliés. On vous les rappelle.

Aux États-Unis, Joe Biden, le grand oublié

Avec les  emails et SMS dévoilés issus de son ordinateur portable, il apparaît que Hunter a donné « 50% » des gains de ses activités à son père. Après le voyage de 2013, les Biden ont quitté Pékin propriétaires de 30% du milliard et demi d’un fonds d’investissement.

En France, le dernier président, lui aussi bien négligé par les Pandora Papers

Les présidents français Young Leaders au service de Vanguard et BlackRock sont jetables. Ceux qui s’accrochent ou se portent candidats quand la place est déjà attribuée sont rattrapés par des affaires (Sarkozy, Fillon). Sinon, ils partent d’eux-mêmes (Hollande). Faut-il croire que l’État profond garde une place de président au chaud à Macron ? ou bien, comme il le déclarait en 2020, « Peut-être que je ne pourrai pas être candidat » ? Une place à la présidence de l’Europe lui est réservée. Suspense… En tout cas il peut encore figurer dans les Pandora Papers. Son dossier est certainement prêt. Au cas où…

Le dossier Macron

2011 Peter Brabeck (rencontré à la Commission Attali en 2007) le recommande à Rothschild pour négocier le rachat par Nestlé d’une filiale alimentation de Pfizer. Une transaction plus de 9 milliards d’euros qui lui aurait rapporté 2,4 millions d’euros. Le pourcentage réel de la commission n’étant pas connu, on ne peut affirmer de chiffre précis mais seulement des suppositions. Il est courant de dire que plus les deals sont importants, plus la commission est faible. Pour la transaction, admettons qu’Emmanuel Macron aurait touché seulement 0,1% de commission. Cela ferait tout de même un montant de 11 millions d’euros.

2012 Macron prend l’avion pour le Maroc. Il y négocie l’achat par le Sofiprotéol de 42 % de Lesieur-Cristal, filiale de la holding du roi du Maroc, SNI, à la demande de Philippe Tillous-Borde, directeur général de Sofiprotéol. (rencontré à la commission Attali.)

2013 À en croire un bail commercial, Macron serait enregistré en 2013, avec Guillaume Rambourg, comme propriétaire du palais Dar Olfa à Marrakech et représentant de Bab El Mektoub SA, une société de droit panaméen. Par ce bail la propriété est louée à la propre femme de Guillaume Rambourg. Isabelle et Patrick Balkany avaient acquis avec les mêmes procédés la villa Dar Gyucy, également située dans la Palmeraie de Marrakech. La propriété Dar Olfa est rapidement mise en vente, chez Christie’s entre autres.
Qui est Guillaume Rambourg ? Il aurait aidé le candidat à la présidence à se connecter aux Français de la City et affirme avoir participé au financement de sa campagne présidentielle en 2017. 
Où sont passés les millions de la vente du palais ?

2014 Son gain chez Rothschild n’apparaît pas dans sa déclaration de patrimoine. L’association Anticor (contre la corruption) a saisi la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique qui… n’y trouve rien à redire. « Les points soulevés ont fait l’objet d’un examen attentif de la Haute Autorité. Je vous informe que les contrôles mis en œuvre […] n’ont révélé aucun élément de nature à remettre en cause le caractère exhaustif, exact et sincère de la déclaration », écrit Jean-Louis Nadal, président de la HATVP. Qui est Jean-Louis Nadal ? C’est lui qui, en 2001, s’est opposé à l’audition de Jacques Chirac dans l’affaire des emplois fictifs à la mairie de Paris. Les 2,4 millions se sont donc envolés dans les frais de la vie quotidienne. La vie est si chère à Paris !

Tout cela est connu. Qu’attendent les 600 journalistes indépendants des Pandora Papers pour en parler ? Ah ! il n’est peut-être pas inutile de préciser que le ICIJ qui a mené cette enquête est financé, entre autres, par la Fondation Ford et la Fondation Open Society de Soros. Tout s’explique !

Jacqueline pour lemediaen442


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