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samedi 30 octobre 2021

À l’hôpital Bichat, il ne reste que 4 lits sur 28 et 6 infirmières sur 24 pour soigner infarctus et AVC

 

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Évitez de faire un infarctus ou un AVC du côté de l’hôpital Bichat, vos chances de survie y sont drastiquement diminuées à cause de la politique d’Olivier Véran. 

En effet, malgré l’envie du ministre de la Santé d’enquêter sur les 20 % de lits fermés dans les hôpitaux — « Le chiffre de vingt pour cent, j’aurais tendance, comme ça, à le contester » —, l’heure est à la désolation dans le milieu de la santé. 

La catastrophe est en cours. Aux mauvais coucheurs qui s’étonnent de cette bérézina, Oliver Véran réplique avec une certaine légèreté : « Je n’ai pas de médecin caché dans le placard ».


A la bonne heure monsieur le ministre de la Santé ! Après avoir traité les soignants comme des moins que rien, fermé des lits et viré le personnel non vacciné, le résultat est au-delà du déplorable. Non seulement les soignants fuient les hôpitaux, les étudiantes désertent les écoles d’infirmières, une bonne partie des soignants entame une reconversion, mais, pour améliorer la situation, Véran annonce une troisième dose obligatoire. On voudrait liquider l’hôpital public qu’on s’y prendrait pas autrement…

Si le ministre chargé de la Santé souhaite enquêter, nous lui conseillons de se rendre à l’hôpital Bichat et de taper la bavette avec le Pr Pierre Amarenco, chef du service neurologie, qui soigne depuis vingt ans des infarctus et des AVC, mais qui doit se débrouiller avec quatre infirmières sur vingt-quatre et seulement quatre lits ouverts sur vingt-huit. On est évidemment au-delà des vingt pour cent, donc pas besoin d’envoyer les agents spéciaux de NCIS ou Columbo pour mener l’enquête.

« Tout est prêt à fonctionner, mais on n’a pas les infirmières. »



La situation à Bichat est donc la suivante, selon le Pr Pierre Amarenco : « Tout est prêt à fonctionner, mais on n’a pas les infirmières. » « Sur le nord de Paris, les deux grands services neurovasculaires qui reçoivent des AVC ont des difficultés majeures, et les Samu et pompiers doivent envoyer des patients ailleurs […] la plupart du temps on est obligés de leur dire non. »

Marcel D. pour lemediaen442

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