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|Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Bossuet disait que « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. »
Ce pays devient une vaste blague même pas drôle.
Ce pays devient affligeant. Parfois pathétique. Souvent minable. Presque toujours surréaliste, oscillant entre le pays d’Ubu et les villages « Potemkine ». Nous nous cachons les réalités, nous étouffons sous l’impossibilité de désigner les réalités pour ce qu’elles sont, nous nous mentons sur tout. De l’immigration à l’économie, des résultats scolaires de nos gosses à nos incapacités géopolitiques, de l’Europe à nos amitiés franco-allemandes ou américaines.
Il faut être « optimiste », il ne « faut pas dire ça », il ne faut pas mettre les mots sur les maux, il faut rester hypocrites, culculgnangnan et gentil con-con.
La réalité est dramatique.
Sur tous les fronts.
Nous tournons en rond.
Effroyable spectacle que nous contemplons.
Hier nous applaudissions des soignants sans masque qui soignaient alors qu’ils étaient infectés et malades.
Aujourd’hui nous applaudissons pour virer ceux qui ne sont pas malades…
Nous manquions de masques.
Nous n’avions rien.
Alors que n’avons nous pas entendu sur la souveraineté française, la capacité à produire, à relocaliser l’essentiel. Ne plus être dépendant. Remettre des compétences chez nous.
Et puis, et puis rien.
Nous avons commandé des masques, ici et ailleurs, surtout ailleurs. Nous avons mis un temps fou à en obtenir, l’Etat français qui dépense des milliards dans plein d’âneries, trouvait que les masques étaient trop chers… alors plutôt que de payer le masque 30 centimes de plus, nos énarques lumineux et nos dirigeants brillants préféraient confiner tout le pays et dépenser 500 milliards d’euros… Non, mes amis, ne calculez pas combien cela fait de masques vous vomiriez par terre.
Mais vous comprenez il ne faut pas dire qu’ils sont des abrutis.
Pensez donc… « personne n’a jamais affronté une telle crise ».
Et bien je le dis.
Ils sont nuls.
Affligeants.
Impardonnables.
Pour ceux qui pensent encore que l’on ne pouvait pas prévoir, vous trouverez tout en bas une vidéo. Je décrivais peu ou prou ce qui allait se passer dès le 27 janvier 2020, oui 2020. A ce moment-là, la mise en examen Buzin nous expliquait qu’il n’y avait rien à craindre et que tout se passerait bien car nous étions prêts… comme les scouts, mais sans le matériel et sans l’entraînement !
Pièce à conviction numéro 1. Vous pourrez un jour faire entrer les accusés !
Non seulement ils sont nuls, mais en plus ils recommencent, et ce qui explique mon courroux courroucé et énervé c’est cet article du Figaro envoyé par l’un de nos camarades lecteurs qui me disait « on ne s’en sortira jamais avec de tels branquignols ». Guignols marche aussi. Guignolos également.
Covid : La « Coop des masques » bretonne menacée de dépôt de bilan» La « Coop des masques », née fin 2020 dans les Côtes-d’Armor sur les cendres de la dernière usine française de masques, est menacée de dépôt de bilan en raison notamment de la concurrence asiatique, alerte lundi le président du conseil d’administration Guy Hascoët.
L’usine installée à Grâces, près de Guingamp, emploie 23 salariés et produit 75000 masques chirurgicaux et 60 000 masques FFP2 par jour. Faute de commandes suffisantes, elle a lancé jeudi une opération de déstockage pour refaire en urgence sa trésorerie, avec des prix allant de -30 % à -50 %.
« L’objectif est d’écouler un stock de quelque 6 millions de masques, d’une valeur d’un million d’euros. On a besoin de tout, à la fois de grands comptes nationaux et aussi de tous les petits, des communes qui prennent un carton, des professionnels de santé. Cinq cents cartons, c’est un million de masques », souligne auprès de l’AFP Guy Hascoët, ancien secrétaire d’État à l’Économie solidaire et pilote du projet.
97 % des masques viennent d’Asie
«
Aujourd’hui, en France, tout le monde a des problèmes et les usines
fonctionnent en régime très bas. Au premier semestre, 97 % des achats
français de masques se sont faits vers l’Asie. Il y a un discours de
relocalisation mais des tas d’acteurs ont repris leurs habitudes
d’avant, en allant chercher le petit prix à l’autre bout du monde»,
ajoute-t-il. La différence de prix entre un masque fabriqué en France et
en Asie est de l’ordre de « 4 centimes d’euros ».
Le projet de SCIC (société coopérative d’intérêt collectif) avait démarré en mars 2020 à l’initiative d’un petit groupe d’anciens salariés de l’usine Spérian de Plaintel (Côtes-d’Armor).
« C’est une course vitale, il faut sortir rapidement 2 millions de masques du stock. On a contacté toutes les communes bretonnes, toutes les entreprises. On n’est pas un cas à part, car trois entreprises dans d’autres régions ont déposé le bilan », souligne Guy Hascoët ».
Je vais vous dire ce qu’il va se passer…Je vais vous dire ce qu’il risque de se passer. Je ne suis pas devin.
Mais…
1/ Diriger c’est prévoir.
2/ Prévoir c’est anticiper deux choses évidentes en termes de risques.
A/ Les vaccins pourraient ne pas être aussi efficaces que ce qui était promis par la propagande des fabricants.
B/ Il pourrait y avoir un ou plusieurs variants, maintenant ou plus tard qui pourraient échapper totalement aux vaccins pas terribles.
Conclusion ?
1/ Former des personnels médicaux est une bonne idée.
2/ Donner plus de moyens aux hôpitaux est une bonne idée ce qui coûtera nettement moins cher que de confiner tout le pays !
3/ Avoir un peu de masques et de gel hydroalcoolique est une bonne idée.
Pour avoir des masques encore faut-il être en capacité de produire des masques.
Pour produire des masques, il faut en acheter régulièrement et les stocker pour faire tourner nos usines made in France, sinon, vous savez quoi ?
Elles font faillites.
Nous achetons en Chine.
Il y a un variant.
Tout le monde en veut et il y en a plus…
Retour à la case départ.
Nous sommes gérés et dirigés par des imbéciles, et je reste très calme et très pondéré, car ils ne valent pas un clou et méritent presque tous un torrent de propos que la bienséance et ma morale profondément bienveillante et charitable m’empêche de prononcer…
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
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