Conséquence logique de l’obligation vaccinale des soignants : un manque d’effectif que les agences d’intérim peinent à combler.
Le directeur de Vitalis Médical a peur de ne pas pouvoir répondre à la demande.
Selon les chiffres du ministère de la Santé, au 15 septembre, 92,1 % des professionnels de santé exerçant dans les établissements de santé ont reçu au moins une dose du vaccin contre le Covid. Cependant, alors que le système de santé est déjà sous pression, le manque de personnel créé par l’obligation vaccinale peine à être comblé par les agences d’intérim spécialisées.
C’est notamment ce qu’explique le directeur de l’une de ces trente agences, Vitalis Médical.
« On a eu beaucoup de demandes, ces derniers temps. Un client EHPAD, un client hôpital et même un client clinique. On a eu l’exemple, récemment, d’une pharmacie qui nous a contactés. Le gros des demandes va être sur les métiers infirmiers, aides-soignants, mais on a aussi des demandes de secrétaires médicales ou, de temps en temps, de médecins », explique-t-il à Europe 1. Répondant à une interview sur LCI, il a même déclaré : « Nous sommes sur la corde raide. »
Du mal à suivreSi, pour l’instant, il arrive à gérer le flux de demandes, cela peut prendre du temps et il n’est pas dit qu’il y arrive toujours sous peu. « On a un petit peu de mal à suivre, mais on se débrouille quand même plutôt pas mal. On arrive toujours à trouver des solutions alternatives, mais malheureusement, quelques demandes restent en attente. Cela ne fait qu’augmenter le flux de demandes déjà important à cause de la période estivale et également à cause du Covid-19 », ajoute-t-il. Il ne faudrait ainsi pas qu’une nouvelle vague cause une augmentation des hospitalisations, par exemple.
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