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lundi 5 juillet 2021

Lettre ouverte aux médecins de famille : vous n’avez pas été à la hauteur



médecins de famille
 
Peinture : Edgar Degas

 

Oui, je sais, le terme “médecins de famille” n’est plus de mise. 

On vous appelle désormais « médecins traitants ». C’est-à-dire non plus au service des familles, mais mandatés par la Sécu pour traiter des assurés. Est-ce en raison de cette dérive sémantique que vous avez été en-dessous de tout pendant cette longue crise dite du covid ?

  • Où étiez-vous quand vos autorités politico-sanitaires vous ont interdit de prescrire comme vous l’entendiez, et se sont substituées à vous pour vous dire ce que vous aviez à faire ?
  • Que pensez-vous d’officiers de santé – vous ! – qui ont accepté une prime par patient testé positif ou pour une recherche de cas contact ? Si cette mesure fut rapidement supprimée, ce n’est guère en raison de vos protestations.
  • Que pensez-vous, en votre âme et conscience, des thérapies géniques, abusivement nommées vaccins, qu’on vous demande aujourd’hui d’administrer à vos pat… clients ? Tâche à laquelle vous sacrifiez sans moufter ?
  • Vous a-t-on entendu dénoncer l’annonce d’un pass sanitaire obligatoire, pulvérisant ce qui restait de votre obligation au secret médical ?

« Que je sois déshonoré et méprisé si je manque à mes promesses » (serment d’Hippocrate)

Dites-moi, où en est votre conscience avec les promesses non tenues de votre serment d’Hippocrate ?

« Au moment d’être admis à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité.
Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux…
Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité…
… et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences…
Admis dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés…
Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission.
J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité. »

Le plus terrible, le plus humiliant pour vous dans votre si décevante attitude, c’est la toute dernière phrase de ce serment d’Hippocrate qui sanctionne votre lâcheté, votre servilité pendant toute cette crise du covid :

« Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré et méprisé si j’y manque. »

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