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dimanche 6 juin 2021

Bayou, un coucou chez les écolos


 
 

vendredi, 04 juin 2021

synthesenationale 

Françoise Monestier, qui œuvre à Présent d’une plume incisive et assassine qui rate rarement sa cible, ne cesse de dénoncer tous ceux qui, hommes et institutions, mènent notre pays à sa perte. 

Par-delà cette gauche qui a abandonné tous ses idéaux depuis belle lurette, se situent les écolos, un ramassis de désoeuvrés masochistes ripolinés aux droits de l’homme et meilleurs soutiens de la mouvance islamo-gauchistes. 

Tout ce petit monde pro-immigrés oeuvrent avec la complicité des médias et du grand capital qui les financent - les Bouygues, Arnault, Niel, Dassault, Perdriel, etc. - ce qui n’est pas le moindre des paradoxes. Julien Bayou, dont Françoise Monestier nous dresse ici le portait est l’archétype même de cette fange socialo-gauchiste à la dérive. Le combat de la France réelle contre la France virtuelle continue.

 

present.fr/2021/06/03

Il est loin le temps le temps où, la chevelure en pétard, Julien Bayou, secrétaire national d’Europe Ecologie-Les Verts depuis 2019, tapait l’incruste rue de la Banque dans un immeuble qu’il avait baptisé « ministère de la crise du logement » et qu’il habita pendant plus de deux ans avec les militants de Jeudi noir, une association qu’il avait créée pour apitoyer les Parisiens sur le mal-logement.

 L’agitateur d’extrême gauche né dans une famille de gauche – père militant syndicaliste et mère porteuse de valises du FLN avant de devenir maoïste – fait sa première manif à quinze ans en 1995 en défilant contre Juppé, ce qui visiblement a porté la poisse à l’ancien maire de Bordeaux vingt-cinq ans plus tard.

A partir de cette date, il papillonnera dans toute la sphère gauchiste et participera à toutes les activités associatives possibles et imaginables allant du soutien aux clandestins à la dénonciation des riches en passant par la défense de Jérôme Kerviel.

Sa formule ? « On fait les marioles pour obliger à parler d’un sujet récurrent que les journalistes ne traitent que s’il y a une actu. » Apparemment, la formule a fonctionné puisque l’activiste qui avait les partis politiques en horreur se retrouve à la tête des Verts. Il a troqué le bonnet et le pantalon de jogging tire-bouchonné pour la veste de velours et la chemise cravate, version négligée, et donne son avis sur tout et n’importe quoi. Méthodiquement, Bayou gravit une à une les marches qui le conduisent aujourd’hui à être au centre de gravité du mouvement. Une ascension finalement comparable à celle de Macron qui a pris tout le monde de court en se déclarant candidat à la présidence de la République.

Le roi des occupations d’immeubles

Notre agitateur politique se dit très tôt réfractaire à toute hiérarchie et se montre très inventif dans sa capacité à créer un tas de groupuscules qui lui permettront de tisser sa toile dans la nébuleuse gaucho-libertaire et de devenir un as de l’agit-prop. Titulaire d’un diplôme de sciences politiques et d’un DEA d’économie, il participe à la fondation, en 2005, de Génération précaire, un collectif dénonçant les conditions des stagiaires dans les entreprises. Un an plus tard, il lance le collectif Jeudi noir, « collectif des galériens du logement ». Sous couvert d’organiser des fêtes avec tambours et trompettes dans des immeubles laissés à l’abandon, Bayou adopte la méthode de la réquisition citoyenne avec l’appui des associations Macaq et Droit au logement, rompues depuis longtemps à ce genre d’exercice. Il veut montrer que « la réquisition de logements vides contre le versement de loyers peut être une réponse parmi d’autres au problème du mal-logement en France ». Avec la complicité des médias dans le vent et de bobos gagnés à sa cause, il pratique le squat éphémère festif et l’invasion d’agences immobilières par des militants munis de vin mousseux et de perruques disco. Pendant plus de cinq ans, lui et ses troupes vont prendre possession de quantité d’immeubles dans Paris, vont favoriser leur rachat à moindre coût par la mairie socialiste, donner ses lettres de noblesse au DAL, remettre en cause le droit de propriété et donner à Anne Hidalgo et à son complice communiste Ian Brossat l’idée de réquisitionner des hôtels particuliers pour pratiquer la mixité sociale.

 Ces occupations d’immeubles serviront surtout, en fait, à loger des copains qui ne voulaient plus habiter chez leurs parents et se donner le grand frisson en jouant à cache-cache avec la police.

 Lors de l’emblématique occupation de l’hôtel Coulanges, un hôtel particulier situé place des Vosges, Jeudi noir qui se vantait de ne pas être des « punks à chiens » jouera un drôle de jeu. On constatera, en effet, que ses occupants faisaient systématiquement la chasse à tous ceux qui, dormant dans la rue, auraient bien voulu être à l’abri du froid. Ils ouvraient cependant grandes leurs portes à un de leurs voisins, un certain Jack Lang, histoire de pratiquer l’entre-soi. Pire, lors de l’interpellation de l’ensemble des personnes qui avaient occupé, le 21 février 2011, un immeuble de la rue de l’Université appartenant à l’Etat gabonais, les policiers constatent qu’il s’agit, en réalité, de fonctionnaires, d’assistants parlementaires ou de copains journalistes. Pas le moindre SDF dans le lot !

Le scandale de la rue de la Banque

Propriété de la Lyonnaise de Banque, cet immeuble est conjointement occupé par Jeudi noir et Droit au logement en janvier 2007 pour une durée de près de cinq ans. Quantité de fausses valeurs de la société du spectacle, de Guy Bedos à Emmanuelle Béart en passant par Josiane Balasko, viendront prêter main-forte à Bayou et à ses copains. L’agitateur reste deux ans dans l’immeuble avec quelques privilégiés avant de céder la place à des clandestins et à leurs familles. Des reportages montrent des grappes de gamins et leurs Africaines de mères, tout ce beau monde vautré sur des matelas dans l’attente d’une piaule dans l’immeuble. Les images font le tour du monde. La Lyonnaise de Banque lance une procédure d’expulsion, bloquée par le rachat de l’immeuble en 2007 par la mairie de Paris qui en fait une vitrine du logement social en y installant, dès 2012, des contingents entiers de clandestins. Le patron du DAL, Jean-Baptiste Eyraud, est aux anges : « Une réquisition d’immeuble vide qui aboutit à la production de logement social, rien que ça, c’est une victoire. » C’est surtout la victoire d’un intrigant qui a instrumentalisé toute une faune tiers-mondiste afin de se hisser au premier plan. Les occupations illégales vont alors se multiplier dans tout Paris et l’on assistera même, en 2011, à celle d’un immeuble appartenant au groupe Axa et situé, avenue Matignon, à une portée d’arbalète de l’Elysée.

D’autres cordes à son arc

Véritable usine activiste fonctionnant toujours à plein régime, Julien Bayou crée en 2009 le collectif Sauvons les riches pour dénoncer les destructions de la planète par les plus fortunés. Il jouera les intrus au Rotary Club de Neuilly en remettant à Jean Sarkozy un diplôme de « fils à papa ». Deux ans plus tard, il participe à la naissance du collectif Circul’Air pour mettre à mal la loi du 16 juin 2011 relative à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité. Plus récemment, il participe au mouvement Nuit debout, célèbre pour avoir viré d’un de ses rassemblements Alain Finkielkraut et contribué à un climat de violences pendant plusieurs mois place de la République. En 2013, alors qu’il a épuisé les charmes de l’agit-prop, il devient salarié de Avaaz, une ONG soutenue par George Soros pour lancer des pétitions sur tout et n’importe quoi, mais plus particulièrement sur le changement climatique, les éoliennes, les droits de l’homme ou la souffrance animale. Bref, rien que de très correct.

Un tropisme décolonial

Défenseur acharné de toute la mouvance islamo-gauchiste et du courant décolonial, il regrette que la manif du 10 novembre 2019 contre l’islamophobie à laquelle il avait participé n’ait pas regroupé un plus grand nombre de participants. Plus récemment, après avoir dénoncé le « lynchage », par des militants de l’ultragauche, d’une centaine de policiers en marge d’une manifestation sur la sécurité globale le 16 janvier dernier, il mange son chapeau après avoir été pris à partie par une militante Black Lives Matter, l’actrice Amandine Gay. Cette dernière affirmait que le terme de lynchage était réservé aux personnes de race noire et que l’utilisation de ce terme pour des Blancs « effacerait l’expérience et les souffrances des personnes noires ». Pire, elle accusait Bayou d’être à la tête d’un parti suprémaciste blanc. Rétropédalage immédiat de l’intéressé qui se confondit en excuses et s’engagea à tout faire « pour mettre fin aux violences systémiques contre les personnes racisées ».

Tout récemment, il a suscité la colère de la communauté juive après avoir crânement affirmé que la mort de Sarah Halimi par un musulman pratiquant était d’abord l’affaire des juifs. Enfin, pour lancer la campagne des régionales en Ile-de-France, il a cru bon de publier de drôles d’affiches sur les réseaux sociaux, appelant les jeunes générations à voter pêle-mêle contre les boomers, les chasseurs, les « fachos », Zemmour ou Finkielkraut. Devant le tollé provoqué par ce message, Bayou a présenté de plates excuses et prétexté qu’il n’avait pas contrôlé le visuel. Drôle de façon s’assumer des choix politiques et de s’aplatir comme une limande dès qu’un obstacle se présente.

Présenté comme le meilleur de sa génération, Julien Bayou possède, en fait, les réflexes d’un vieux politicien qui fait ses coups en douce et veut tout contrôler dans la pétaudière qu’est le mouvement écologiste. Il entretient des relations exécrables avec Yannick Jadot. En 2015, il était le héros du Trône des Verts, une parodie de Game of Thrones publiée sur le Web. Il incarnait un chevalier à cheveux bouclés qui ose s’aventurer sur les terres de la gauche radicale. Six ans plus tard, celui qui tient les rênes du parti incarne parfaitement l’affaissement de notre pays et l’inversion des valeurs dont Emmanuel Macron est le premier représentant. •

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