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dimanche 30 mai 2021

A quand le prochain attentat ?


 

Si Mélenchon n'existait pas il faudrait l'inventer.

A travers ses tweets et notamment le dernier, on oscille entre éclats de rire, colère et mépris.  
 
Ainsi suite au drame de La Chapelle Sur Erdre près de Nantes nous avons eu droit à la dernière trouvaille mélenchonesque : "Comment un malade atteint de schizophrénie a-t-il pu être abandonné sans accompagnement médical ? 31 000 lits de psychiatrie de moins en 30 ans : voilà le résultat."
 
J'avoue que j'ai relu trois fois le texte du député de LFI pour être sûr que des mots ne m'aient pas échappé. Des mots comme : islamiste, inscrit au FSPRT (Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste), ou radicalisation en prison.

Mais non, cette attaque pour lui n'est qu'un problème mal géré de folie ordinaire.

Dans son écrit, aucune allusion à la policière municipale grièvement blessée, aucune référence aux trois gendarmes tirés comme des lapins qui heureusement ont réussi à le neutraliser, aucune évocation de la jeune femme séquestrée. A croire que l'agression n'a jamais eu lieu. A croire qu'il est plus répréhensible de lancer un cri d'alarme à travers une lettre adressée aux politiques que de vouloir tuer des représentants de l’État et des collectivités locales.

En effet lorsqu'il s'était agi de "Place d'Armes" notre islamo-gauchiste poussa des hurlements scandalisés parlant d'"intentions factieuses et criminelles" pour les signataires de la dite tribune. Vous remarquerez que si les 27 000 militaires à la retraite qui ont signé sont qualifiés de criminels, le mot n'est pas employé pour le suspect, le dénommé : Ndiaga Dieye.
 
En résumé on peut se demander si le président de LFI ne fait pas allusion à lui-même lorsqu'il évoque la schizophrénie, la définition étant : pathologie psychiatrique se traduisant par une perception perturbée de la réalité.
 
Pour conclure ce texte, je me dois de parler de la banalisation des faits tragiques qui se répètent inlassablement dans notre pays. Notre lettre énonçait une évidence qui se reproduit dans le temps, inexorablement. Il y a à peine plus d'un mois une fonctionnaire de police était égorgée.

Si cette dernière action n'exprime pas un délitement de la société, si cette dernière action n'est pas le meilleur exemple de la faiblesse de nos gouvernants, alors c'est que les mots ne veulent plus rien dire et que le gouvernement, comme Mélenchon, sont devenus non seulement aveugles mais allergiques à la réalité.

D'ailleurs, ne nous faisons pas d'illusion, dans quelques jours, cette violence qui n'est pas qualifiée d'acte terroriste, deviendra le simple geste d'un déséquilibré et disparaîtra des écrans médiatiques.
 
Peuple de France, qui parmi toi, qui parmi ta famille sera le prochain et dans combien de temps ?

Jean Pierre FABRE BERNADAC

Président de Place d'Armes

place-armes 

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