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vendredi 30 avril 2021

Des mineurs étrangers isolés… ou pas !


 
 

Un article du Figaro le confirme une fois de plus, le 29 avril : le mineur isolé n’est souvent ni mineur ni isolé. 

L’inversion de la réalité facilite ainsi l’apprentissage du langage mondialiste. En guise d’exercice d’initiation, le débutant découvrira que Plages ne comporte pas l’ombre d’une plage et que tout acte délictueux commis par une personne immigrée (ou d’origine) n’a rien à voir avec l’immigration.

Selon ce principe décrit par Orwell, il paraît désormais acquis que le migrant est mineur à compter de ses 18 ans. Le Figaro le rapporte dans ses colonnes : après envoi des empreintes des personnes interpellées aux autorité algériennes, marocaines et tunisiennes, « sur 1.162 demandes, la DSPAP (Direction de la sûreté de proximité de l’agglomération parisienne) a déjà reçu 330 retours d’identifications formelles, établissant qu’il s’agit en fait de majeurs dans 263 cas ». 78,7 % ! Lors d’une précédente expertise, ce taux atteignait 96 % (Figaro du 16/3/2021).

Le concept de minorité s’en trouve ainsi affiné. Entre zéro et 35 ans, le plus ou moins jeune migrant peut tenter sa chance auprès d’associations et collectifs éplorés devant le sort de grands garçons, non accompagnés de leurs parents. Pour les postulants dépassant l’âge limite, l’arrivée en dans une poussette est fortement recommandée.

En fait d’isolement, le MMI (migrant mineur isolé) tout mimi est pris en charge par un réseau mafieux dirigé par ses compatriotes en situation irrégulière et sous l’ordre desquels il vole et agresse tout ce qui bouge.

Quartiers porteurs, lignes de métro à privilégier, techniques de cambriolage, l’ex-mineur est formé et envoyé sur le terrain avec, pour mission, de ramener dans ses filets un butin fixé à l’avance par ses mentors. Une trentaine de téléphones par jour fut l’un des objectifs relevés lors d’une arrestation.

Équipages de bateaux humanitaires et autres Bisounours décérébrés apportent ainsi une aide indirecte à un odieux trafic d’êtres humains qu’ils aiment à imaginer mineurs, orphelins et isolés. Une fable nimbée de fantasmes romantiques dont le seul but est de flatter leur propre ego. Il n’est d’autre enjeu que cette image merveilleuse qu’ils souhaitent s’offrir. Raison pour laquelle les conséquences néfastes de leur bienveillance ne pèsent pas lourd dans la balance. Selon la règle d’inversion apprise plus haut, nous laissons le soin au débutant en langage mondialiste de traduire « bon samaritain ».

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