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vendredi 19 mars 2021

Rachel Khan, l’histoire d’une Française qui défend la France

La France a applaudi des deux mains quand Rachel Khan, noire, de père musulman et de mère juive, a publié son livre Racée.

 Dans son livre, l’écrivain ose mettre en avant sa francité et défendre fièrement la France en rejetant le concept de « racisée », notamment par des critiques acerbes contre toute la clique racialiste.

Il faut dire que Rachel Khan, qualifiée d’inassignable dans un article de Libé, dérange beaucoup le système. Comment remettre à jour certains logiciels, comment, pour eux, comprendre qu’une Noire puisse descendre d’un père africain, musulman, et d’une mère blanche juive ?

À force de voir des populations dites de la diversité décliner leurs discours racialistes, on avait fini par croire que cette frange de la population partageait totalement les affirmations de ces leaders médiatiques, souvent en accointance avec certaines associations et organisations politiques. Beaucoup de Français osaient le lien irréversible de solidarité entre les populations issues de la diversité, leur appartenance aux mouvements de gauche et un regard accusateur sur la France. Ces dernières années, à la faveur de certaines affaires fortement médiatisées aux USA et en France, le et la haine de la minorité noire contre les Blancs et même les Asiatiques ont pris une tournure hallucinante.

 Entre les reconnaissances mémorielles totalement ahurissantes, les séances de génuflexion terriblement humiliantes, les demandes de réparation du passé et, enfin, les déboulonnages de statues, nous sommes entrés clairement dans la dictature des minorités, sous la bienveillance d’une frange de Blancs bien-pensants qui se cachent derrière un supposé humanisme pour, en vérité, imposer la société ouverte de leur rêve.

Entre les reconnaissances mémorielles totalement ahurissantes, les séances de génuflexion terriblement humiliantes, les demandes de réparation du passé et, enfin, les déboulonnages de statues, nous sommes entrés clairement dans la dictature des minorités, sous la bienveillance d’une frange de Blancs bien-pensants qui se cachent derrière un supposé humanisme pour, en vérité, imposer la société ouverte de leur rêve.

Je connais très bien Rachel Khan et je peux affirmer que même si elle n’a jamais milité dans un parti politique, elle est plutôt sensible aux positions humanistes et peut applaudir sans sourciller un élu de droite ou de gauche si celui-ci prend un engagement qui va dans le sens des valeurs qu’elle défend. C’est parce qu’elle ne supportait plus d’entendre les discours de victimisation auxquels elle, la Noire, était associée qu’elle a décidé de prendre sa plume pour écrire.

J’ai eu la chance de faire partie des proches qui étaient dans la confidence et, je l’avoue, on savait tous que la sortie de ce livre allait créer des problèmes, mais Rachel tenait à aller au bout de son projet ; c’est ce qui a été fait.

Depuis le 10 mars et la sortie de Racée, son dernier livre, Rachel Khan est victime de menaces, d’insultes, de viles attaques ; le racisme et l’antisémitisme dont elle est victime sur les réseaux sociaux ont atteint un niveau insupportable, mais le pire est le coup de grâce porté par cette engeance racialiste : la menacer dans son activité professionnelle.

Or, donc, être une femme noire et ne pas partager le discours victimaire d’Assa Traoré, Rokhaya Diallo, Lilian Thuram et autres LDNA peut vous mettre sur la paille ?

Voir Rachel Khan autant morigénée va aboutir à des situations qui vont creuser le séparatisme contre lequel les politiciens se sont engagés à combattre. En filigrane, le message sera le suivant : si vous êtes noir, fermez-la ou soutenez les racialistes car la France que vous défendez vous lâchera comme elle a lâché Rachel Khan.

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