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mardi 9 mars 2021

Grenoble : « Les islamo-gauchistes appellent à la violence contre les professeurs qui ne pensent pas comme eux » Rémy Perrad, sur la polémique à Science Po


 Rémy Perrad

Les noms de deux enseignants ont été placardés sur les murs à l’entrée de Science Po Grenoble sur des affiches, les accusant de fascisme et d’islamophobie, à la suite d’une polémique déclenchée par un syndicat étudiant proche de l’UNEF les accusant de fascisme et d’islamophobie.

Au micro de Boulevard Voltaire, réaction de Rémy Perrad, délégué national de l’UNI.



L’UNEF Grenoble est dans la tourmente. Ils avaient relayé, sur les réseaux sociaux, les affichages, dénonçant nommément des professeurs de l’IEP de Grenoble qui seraient accusés d’islamophobie. Suite à cela, l’UNI a demandé la dissolution de l’UNEF Grenoble. Pourquoi ?

Tout simplement pour lutter contre les méthodes de l’extrême gauche qui font des ravages. Les méthodes de l’islamo-gauchisme appellent à la violence contre les professeurs qui ne pensent pas comme eux. Ces méthodes sont toujours les mêmes. Assa Traoré a pointé du doigt des policiers et a été condamnée pour cela. Ces mêmes méthodes d’extrême gauche islamo-gauchiste sont utilisées par l’UNEF à Grenoble. Ils s’en prennent à la liberté d’expression sans aucun motif. Les professeurs en question n’ont jamais fait preuve d’une quelconque islamophobie ou d’une quelconque forme de racisme.

Quelle est cette ambiance assez délétère qui règne dans les universités et dans l’Éducation nationale ?

On voit l’émergence des théories indigénistes, racialistes et décolonialistes de certains professeurs. Par ailleurs, lorsque le ministre Frédérique Vidal ose, enfin, parler d’islamo-gauchisme, on voit le tombereau d’insultes venant notamment de la Conférence des présidents d’université qui s’en est pris à elle, alors que ce qu’elle dénonçait était juste.

Pour l’UNI, cet islamo-gauchisme est-il une réalité ?

C’est une réalité pas seulement dans l’enseignement supérieur. C’est quelque chose que l’on voit souvent au moment des élections municipales où certains élus locaux font alliance avec des associations islamistes par clientélisme. On le voit dans le corps professoral avec un refus d’enseigner un certain nombre de choses et de montrer, notamment, les caricatures de Charlie Hebdo.

L’université se veut pourtant universaliste, mais là, elle ne l’est pas.

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