Pages

lundi 1 février 2021

Une piscine de Nanterre a réservé des créneaux horaires aux musulmanes pendant trois ans


 

 Image d'illustration. © JEANNE ACCORSINI/SIPA
Dimanche 31 janvier 2021

Le Journal du Dimanche du 31 janvier consacre un article à la « loi pour conforter les principes républicains ». 

 Est notamment cité l’exemple d’une piscine de l'université de Nanterre qui aurait signé un accord avec une association communautariste.



Parmi les nombreuses dispositions comprises dans la loi confortant les principes républicains, le gouvernement prévoit la création d’un nouveau « contrat d’engagement républicain ». La mesure prévoit de faire signer aux associations recevant des subventions publiques une charte de sept articles garantissant le respect de la laïcité. L’objectif, explique Marlène Schiappa au JDD : « Pas un euro d’argent public pour les ennemis de la République ». A titre d’exemple, le JDD évoque le cas d’une piscine de l’université de Nanterre, accusée d’avoir « pactisé » avec une association communautariste. Pendant trois ans, le service de sécurité de l’université constate l’arrivée, tous les dimanches matin, d’une vingtaine de femmes à la piscine universitaire. Le point commun : elles sont toutes voilées, et se baignent en combinaisons intégrales, raconte des policiers. 

Un accord signé entre l’université et une association communautariste

Et cette arrivée massive et régulière de femmes voilées n’est pas le fruit du hasard. Au Journal du Dimanche, les policiers racontent qu’une convention aurait été signée entre une association « officiellement à vocation sociale »… et la direction de l’université elle-même. Or, l’association, depuis devenue une société, explique sur ses réseaux sociaux qu’elle entend être un « organisme communautaire facilitateur de rencontres licites ». Comprendre : une sorte d’agence matrimoniale pour musulmans, qui affiche sur internet son soutien à Tariq Ramadan. Et qui estime donc que les femmes doivent se baigner loin du regard des hommes, et entièrement voilées. C’est typiquement à ce genre d’associations « dans la zone grise », selon l’expression employée par Marlène Schiappa, que le contrat d’engagement républicain vise. Et la ministre déléguée à la citoyenneté affirme que les associations refusant de signer le contrat se verront davantage surveillées et contrôlées par les maires et les préfets. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.