Si on lit les médias mainstream français, le message est clair : « Ne craignez rien, les vaccins sont fiables », dormez braves gens, les effets secondaires sont « bénins » ou « comme les autres vaccins ». Vraiment?
Dans divers pays, des nouvelles inquiétantes parviennent sur les effets secondaires des vaccins contre le coronavirus, notamment celui du laboratoire Pfizer.
En Allemagne, rapporte le site The Local, huit employés d’une maison de retraite à Stralsund ont reçu par erreur cinq fois la dose normale de vaccin anti-Covid Pfizerl. Quatre d’entre eux, âgés de 38 à 54 ans, ont été admis à l’hôpital avec les « symptômes d’une bonne grippe », avouent les autorités locales qui se défaussent sur « une erreur individuelle » et espèrent qu’elle « ne portera pas à conséquence ». Ils feraient mieux de prier…
En Israël le ministère de la Santé a lancé une information judiciaire après le décès d’un homme de 75 ans à Beit, deux heures après avoir reçu une dose du vaccin anti-Covid de Pfizer, rapporte le Jerusalem Post . Il est mort d’une attaque cardiaque et avait déjà été suivi pour une affection cardio-vasculaire, ce qui n’empêche pas le ministère d’avoir lancé une enquête. La campagne de vaccination a commencé le 20 décembre dans le pays – les responsables publics, personnels médicaux et les personnes âgées vulnérables font partie des publics considérés comme prioritaires.
Au Proche Orient, ce sont les révélations de la Food & Drugs administration, l’équivalent américain de la Haute autorité sanitaire, qui inquiètent l’opinion. La FSA, tout en confirmant l’efficacité à 95% du vaccin, a révélé que 6 personnes participant aux essais sont décédées sur 43.538 participants. Deux d’entre elles sont décédées d’attaques cardiaques, et une troisième, en surpoids et souffrant d’arthosclérose, trois jours après avoir reçu une dose de vaccin. Néanmoins d’après le service fact check de Reuters, seuls deux des six ont eu une dose de vaccin, les autres un placebo à base d’eau salée.
Chocs anaphylactiques au Royaume-Uni et en Alaska : Pfizer reconnaît le risque
Autre problème, reconnu celui-ci par Pfizer : le vaccin semble déconseillé aux personnes qui ont eu de forts antécédents allergiques. Au Royaume-Uni, deux personnes ont eu une réaction allergique forte au vaccin – l’autorité locale du médicament a déconseillé le vaccin aux personnes qui ont eu des antécédents allergiques ou doivent garder de l’adrénaline sur elles.
Un cas similaire a eu lieu en Alaska, le 15 décembre dernier. Une professionnelle de santé a développé dix minutes seulement après l’injection du vaccin Pfizer un choc anaphylactique – soit une réaction allergique extrême, pouvant conduire à la mort si elle n’est pas soignée rapidement. Elle a été transférée aux urgences de l’hôpital de Juneau, qui l’ont soignée et elle se remet peu à peu.
Le laboratoire américain Pfizer a reconnu ce risque et conseillé de n’injecter le vaccin que là où de l’épinéphrine – autrement dit la forme médicamenteuse de l’adrénaline – est disponible en cas de choc anaphylactique. Aux États-Unis la FDA a aussi déconseillé ce vaccin aux personnes qui ont de forts antécédents allergiques ou qui doivent conserver sur elles de l’adrénaline.
Louis Moulin
Crédit photo : DR
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