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mercredi 6 janvier 2021

Les bonnes affaires de Buzyn pour mauvais services rendus


 
Agnès Buzyn vient d'annoncer dans les colonnes de l'Opinion qu'elle intégrait le cabinet du directeur général de l'OMS à Genève. 
 
Elle sera en charge des relations multilatérales. Il reste à prouver (ce qui est loin d'être établi) que le projet de loi sur l'immunité diplomatique des fonctionnaires P5 de l'OMS discuté à l'automne la concerne. 
 
Il n'en reste pas moins que cette mesure lui permettra de bénéficier de l'immunité diplomatique pendant qu'une instruction judiciaire est en cours sur son rôle dans le désastre français de la réponse institutionnelle à l'épidémie de coronavirus.

L’Opinion, le journal de Beytout qui a cashburné 16 millions € apportés par le CAC 40 en quelques années à peine, donne la parole à Agnès Buzyn, l’ancienne ministre de la Santé qui a abandonné l’avenue de Ségur en plein milieu de la crise du coronavirus pour devenir conseillère d’arrondissement à Paris. Elle profite de ces colonnes pour annoncer son reclassement comme conseillère aux affaires multilatérales du directeur général de l’OMS, institution décriée de l’ONU, notamment pour son rôle « pro-chinois ». 

Agnès Buzyn est en route pour Genève et son nouveau job : elle va s’occuper des affaires multilatérales au sein du cabinet du directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus. L’Ethiopien est entré en fonction en 2017 et a noué des liens avec la Française. Aujourd’hui, elle devient son ambassadeur auprès du G7, de l’ONU ou de la Fondation Bill Gates.

L'Opinion

Alors que des informations judiciaires sont ouvertes contre Agnès Buzyn et ses défaillances dans la gestion de la pandémie, elle devrait donc bénéficier de l’immunité diplomatique qui lui permettra de se mettre à l’abri des poursuites. 

Précisons que l’épouse de l’ancien patron de l’INSERM, qui a maille à partir avec la laboratoire de Wuhan suspect d’être à l’origine du coronavirus, sera directement intégrée au corps diplomatique, et n’aura donc pas besoin de la loi de septembre 2020 qui étend l’immunité diplomatique aux fonctionnaires P5 de l’OMS, installés à Lyon. 

Agnès Buzyn ne fait pas partie du petit bois. 

Précisons qu’Agnès Buzyn fut l’épouse de l’un des fils de Simone Veil, Pierre-François Veil, frère de Jean Veil, associé d’Olivier Duhamel, mis en cause bruyamment dans une affaire d’inceste. Paris est tout petit, Paris est délétère. 

L’air genevois fera du bien à l’ex-ministre. 

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