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vendredi 1 janvier 2021

Le capitalisme est mort, reste à dégager ses grands prêtres


 
 

 

Ça faisait déjà longtemps que le vieux système capitaliste ne se portait pas bien. 

Il a rendu définitivement l’âme en 2020. Ses piliers – l’aéronautique, l’automobile, le tourisme… – se sont effondrés et ne se redresseront pas. Le système éducatif qu’il avait asservi pour former ses cadres s’est désintégré. 

Son moteur, la croissance, a disparu à jamais. Son avatar dégénéré, le capitalisme financier erre de bulles en bulles comme un détraqué.



La question en vérité n’est plus de savoir, comment nous avons pu en arriver là, mais comment nous allons parvenir à en sortir !

Notre avenir est entre nos mains, il ne passera pas par des urnes

Un obstacle demeure qui entrave toute possibilité de salut dans l’immédiat : les grands prêtres malfaisants du vieux monde, toujours aux manettes. Rien ne se passera tant que nous ne nous en serons pas débarrassés de ces déments. En réalité, ces fous furieux ne gardent leur importance – et leur pouvoir – qu’à travers nos têtes malades, pétrifiées par la peur et l’angoisse.

S’il est un vœu à exaucer en cette année 2021, c’est que nos yeux se décillent, mais que nos esprits ne se laissent pas égarer non plus par les promesses illusoires de quelques sectes surannées promettant le salut pour avril 2022.

Le salut viendra dès lors que nous aurons chassé les marchands psychopathes du vieux temple en ruine. Notre avenir est entre nos mains. Il ne passera pas par des urnes qui se révèleront vite funéraires si nous tergiversons trop longtemps.

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