Tiffany Dover, une infirmière américaine du Tennessee aux États-Unis s’est évanouie en direct à la télévision quelques minutes après avoir reçu le vaccin contre la COVID-19 de Pfizer.
Si des rumeurs de décès ont circulé à son sujet, le CHI Memorial Hospital les a démenties le 19 décembre 2020.
Tiffany Dover était pourtant en train d’expliquer pourquoi il était important que les travailleurs de la santé en reçoivent le vaccin lorsque c’est arrivé. Le Washington Times relate ses propos une fois réveillée : « Ça m’a pris tout à coup, je ne l’ai pas senti venir. Je me sentais un peu désorientée, mais je me sens bien maintenant, et la douleur dans mon bras a disparu ». Le journal américain déclare aussi qu’elle s’est vite rétablie et qu’elle a expliqué que ça lui arrive souvent de s’évanouir lorsqu’elle a mal.
Un évanouissement présenté comme bénin et anodin
Si ce même journal rapporte que les médecins du CHI Memorial ont déclaré que son évanouissement n’était pas lié au vaccin fabriqué par Pfizer, on peut lire sur news.com que « Le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC) affirme avoir reçu des rapports faisant état d’évanouissements “après presque tous les vaccins » et cite notamment le vaccin HPV (contre les infections à Papillomavirus humains), le vaccin MCV4 (contre la maladie à méningocoques) ou le vaccin DTP (contre la Diphtérie-Tétanos-Polio). Le raccourci qui est fait est que « Comme les ingrédients de ces vaccins sont tous différents, les scientifiques pensent que l’évanouissement est probablement « dû au processus de vaccination et non aux vaccins eux-mêmes ». Mais que cela vienne de la douleur due à la vaccination, et/ou aux composants eux-mêmes, les vaccins provoquent des évanouissements, qui peuvent avoir des conséquences graves. Il faudra donc être vigilants dans les minutes qui suivent l’injection pour les personnes qui souhaiteront se faire vacciner pour leur éviter par exemple un accident en conduisant, ou de se cogner la tête en tombant. Également avec les personnes qui ont des allergies alimentaires ou médicamenteuses, comme en atteste cette vidéo de RMC.
Une responsabilité des laboratoires pharmaceutiques à prouver par la victime
Quant aux autres effets secondaires indésirables sur le moyen et long-terme, qui saura se contenter d’un « les scientifiques pensent que ça n’est pas lié aux vaccins eux-mêmes ? » ? Et quand cela arrivera, contre qui les patients pourront-ils se retourner ? Le site Ouest-France répond à cette question : « contre les laboratoires d’après la ministre déléguée à l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher. » Il existe bel et bien une loi dans le Code Civil (article 1245 et les suivants) qui dit que « le
producteur est responsable du dommage causé par un défaut de son
produit, qu’il soit ou non lié par un contrat avec la victime ». Les laboratoires seraient donc bien responsables en cas de problème, mais comme précise Ouest France : « Oui,
mais… c’est à la victime d’apporter la preuve de ce problème. Et ce, à
trois niveaux : il lui faut prouver le dommage subi, prouver le défaut
du vaccin, prouver le lien de cause à effet »… Imaginons une
seconde que cela nous arrive à nous, ou à nos proches, pour évaluer
l’ampleur de la tâche à accomplir pour prouver le lien entre notre
mauvaise santé et le vaccin face aux mastodontes pharmaceutiques.
Des rumeurs de décès démenties par le CHI Memorial Hospital
De nombreuses rumeurs ont circulé quant au décès de cette infirmière, démenties par le CHI Memorial Hospital dans un post Twitter du 19 décembre 2020, dans lequel on peut lire : MISE À JOUR : « L’infirmière Tiffany Dover apprécie la sollicitude dont elle fait l’objet. Elle est à la maison et va bien. Elle demande de l’intimité pour elle et sa famille. »
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