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jeudi 1 octobre 2020

Seine-Saint-Denis : le salaire de la peur


 

La n’arrive pas à garder ses fonctionnaires et se trouve en manque. 

Ainsi, comme annoncé l’année dernière, Matignon a décrété, en ce début d’automne, l’entrée en vigueur de la prime de fidélisation de 10.000 euros que toucheront certains fonctionnaires au bout de cinq ans de service dans ce département.

La pénurie de fonctionnaires n’est pas la seule plaie de ce département. 

Bien qu’étant l’unique département français qui porte le nom d’un saint, il semble maudit. On a beau l’arroser régulièrement d’aides sociales, il reste en haut des classements de pauvreté. Beaucoup des habitants semblent avoir une difficulté, même, à prononcer son nom et préfèrent l’appeler « le 9.3 ». Après la pénurie de fonctionnaires, la pauvreté est d’ailleurs le premier argument avancé pour justifier cette prime. Mais le manque de fonctionnaires, payés par l’État, est-il dû directement à la pauvreté des habitants du département ? Le coût de la vie quotidienne dans le 9.3 est-il plus important que dans les autres départements franciliens pour justifier une rémunération supérieure ? Non, bien sûr. Si ces postes de policiers, enseignants, gardiens de prison et autres fonctionnaires d’État en première ligne sont désertés, c’est simplement que les conditions de travail y sont devenues intolérables. La double peine est la règle : la charge de travail y est plus lourde et le risque d’être victime d’agression est plus élevé.

Cette prime ne traite pas la cause du malaise et n’est qu’un traitement symptomatique, comme un antalgique qui fait supporter la douleur sans guérir la maladie. Cette dernière pourra continuer à empirer, à moins d’estimer que le défaut de fonctionnaires est la cause principale de la maladie du 9.3. Mais la maladie originelle, que les gouvernants ne semblent pas vouloir combattre, ni même désigner, ne serait-elle pas, plutôt, l’ incontrôlée, si massive dans le 9.3 ?

Du fait du grand nombre d’habitants y arborant une identité culturelle étrangère, il est aisé de s’y sentir loin de France et même d’Europe. Un problème quotidien des fonctionnaires est que beaucoup d’habitants s’expriment très mal en français. La communication étant mauvaise, le travail avec cette population est très alourdi. Je le constate en médecine, où cela rend difficile l’évaluation symptomatique et psychologique des patients et aboutit, par malentendus, à nombre de consultations et examens complémentaires inutiles. Le travail étant plus difficile dans le 9.3, il est logique d’y admettre une sur-rémunération des fonctionnaires, mais le problème ne sera résolu que si l’immigration est jugulée. En attendant, si la prime prévue seulement pour des fonctionnaires d’État n’est pas étendue à ceux de l’hôpital, une anémie hospitalière est à craindre, nombre de postes hospitaliers n’étant déjà pas pourvus. Plutôt que l’habituel intitulé de « prime de fidélité » au département, très commercial, il me semble qu’il serait plus juste de parler d’une « indemnité de vivre ensemble ».

La criminalité officielle du département est près du double de la moyenne nationale qui, elle même, progresse comme l’islamisation. L’État pourrait augmenter les salaires de tous les fonctionnaires en première ligne face aux individus dangereux, ensauvagés, islamisés haineux ou sous l’empire de stupéfiants. Ces fonctionnaires risquent de plus en plus leur vie en travaillant à éteindre l’incendie social et on pourrait appeler ce salaire, comme Henri-Georges Clouzot, « le salaire de la peur ».

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