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mercredi 21 octobre 2020

La lettre coup de gueule, de Denise, 88 ans, à Macron



« Bonjour Monsieur le Président,

Je m’appelle Denise, j’ai 88 ans.

Ce n’est pas moi qui tape cette lettre, je ne sais pas trop comment faire.

C’est donc mon arrière petite fille de 19 ans, qui écrit sous ma dictée.

Je vous écris aujourd’hui pour vous dire toute ma colère contre vous, vos ministres, et vos conseillers « scientifiques ».

Qui êtes-vous, jeune godelureau, pour penser et décider à ma place, de ce qu’est ma vie, de ce que sera ma mort ?

J’ai 88 ans, j’ai eu une belle vie, avec ses hauts et ses bas, ses joies et ses blessures, comme tout le monde, je présume.

Dans les hauts, j’ai eu 5 enfants, tous mariés, qui ont eu à eux tous, 15 petits-enfants. La plupart de mes petits-enfants (12) sont aussi mariés, et ont maintenant à eux tous, 27 enfants. J’ai donc 27 arrières-petits enfants.

Si vous savez compter, ma famille, issue de mon mariage avec mon regretté Robert, se monte à 54 personnes. Sans parler de la famille de mes frères et sœurs, que je vois encore régulièrement. A nous tous, nous sommes plus de 250, qui nous réunissons tous les 15 août… enfin, sauf en 2020, grâce à vous.

Et encore, 2 de mes arrière-petites-filles viennent de se marier. SANS MOI !!!

Grâce à vous et vos sbires, elles ont toutes les deux été privées de leur famille au complet, et amis, car vous avez interdit les rassemblements familiaux de plus de 30 personnes pour ME PROTÉGER, MOI !

Et accessoirement, mes enfants, qui ont 60 ans et plus.

Mais je ne vous ai rien demandé !

QUI ÊTES-VOUS POUR DÉCIDER DE MA VIE ET DE MA MORT ?

Moi, je veux VIVRE auprès des miens, les voir, les embrasser, rire et pleurer avec eux, SANS RESTRICTIONS.

Et si j’en meurs, et bien, c’est que ce sera mon heure. Je mourrais heureuse d’avoir profité de leur présence, de leur joie et de leur amour jusqu’à la fin de ma vie.

Je refuse que vous m’obligiez à vivre seule, loin de toutes et tous, sans aucun contact physique, sans câlins de mes amours, sans leur rire devant mes gâteaux… Et encore, j’ai la chance de vivre chez moi.

Mais je pense à mes amis, qui vivent en Ephad, emprisonnés dans leur chambre, sans voir personne, qui ont dû supporter la chaleur cet été, car on leur a interdit le ventilateur dans leur chambre. Ils sont en train d’en mourir ! De tristesse et de solitude. Vous êtes en train de les tuer bien plus sûrement que le covid.

Et en plus, vous les priverez de la présence de leur famille lors des obsèques, limitées elles aussi en nombre de personnes présentes.

Pourtant, vous, vous vivez bien avec une femme de plus de 65 ans. Elle n’est pas à risques ? Pourquoi ne pas l’isoler de tous contacts, elle aussi ?

En fait, selon les critères que vous nous appliquez, vous la mettez en danger, elle aussi…

Encore une incohérence de votre part.

Ma petite-fille n’a pas pu se marier avec ses amis, mais ses frères et sœurs sont venus en trains bondés, avec parfois plus de 5 heures de trajet… Logique, selon vous ?

Vous autorisez 700 personnes à se réunir sous un chapiteau, mais vous interdisez 100 personnes sous une tente de mariage ?

Vous nous interdisez de vivre car vous avez sabré les lits d’hôpitaux, sous Hollande, puis vous, directement. Vous parlez de saturation, car 1500 personnes sont en réanimation. 1500 personnes sur 66 millions de français ? De qui vous moquez-vous ? D’autant que toutes ne le sont pas pour des raisons de covid.

Il y a environ 50 morts par jour, ATTRIBUÉS au Covid. Est-ce une raison pour moi, mes amis, nous les « vieux », de nous priver de vivre ?

Sans compter tous les Français, condamnés à la peur, au désespoir et au chômage à cause de vous… Vous ne voulez pas que nous, les vieux, nous mourrions, mais vous vous servez de nous pour faire mourir toute la France !

Monsieur le Président, laissez les Français tranquilles,

LIBRES DE DÉCIDER DE LEUR VIE ET DE LEUR MORT !

Sachez qu’à partir d’aujourd’hui, 12 octobre 2020, je vais vivre comme je l’entends, en recevant qui je veux, et j’embrasserai tous ceux qui viendront me voir.

Votre avis, comme disait mon cher Robert, « je m’en tamponne le coquillard ».

Bien à vous,

Denise H ».

source : https://numidia-liberum.blogspot.com

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