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mercredi 21 octobre 2020

Covid-19 : le professeur Perronne écarté par la fédération sur la maladie de Lyme


  Christian Perronne, à Garches (Hauts-de-Seine), en 2017.

 

Le 20 octobre 2020

La Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques (FFMVT) a décidé lundi que ce spécialiste des maladies infectieuses, aux prises de positions controversées, n’y occuperait plus de responsabilités.

Christian Perronne, médecin spécialiste des maladies infectieuses, semble payer des mois de propos polémiques sur le Covid-19

 Lundi soir, le conseil d'administration de la fédération sur la maladie de Lyme a décidé de le démettre de ses fonctions de vice-président de la fédération et de président du conseil scientifique.

La Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques (FFMVT) lui reproche des propos tenus lors d'une émission diffusée sur Sud Radio le 15 octobre 2020, en particulier d'avoir affirmé que les tests de dépistage du Covid-19 étaient inutiles et d'avoir mis en doute la nécessité du port du masque dans le métro. « Elle considère que ceux-ci relèvent d'opinions toutes personnelles qui n'engagent en rien la FFMVT », écrit-elle dans un communiqué.

 La FFMVT souhaite également se « démarquer d'un engagement ouvertement exprimé » au profit d'une association, BonSens, aux « valeurs étrangères à l'éthique de la FFMVT ». Elle reproche, en outre, au professeur Perronne son manque d'implication au sein de la fédération.

Dans le viseur de l'Ordre des médecins

Chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital de Garches, dans les Hauts-de-Seine, Christian Perronne est à l'origine d'une pétition, au mois d'avril, en faveur de l'assouplissement des possibilités de prescription de l'hydroxychloroquine.

En juin, il avait affirmé, sur Sud Radio déjà, que des opposants à ce traitement étaient « achetés par l'industrie pharmaceutique », suscitant l'ire de nombreux de ses confrères. Le Conseil national de l'ordre des médecins (CNOM) avait par la suite saisi le conseil départemental de l'ordre des Hauts-de-Seine. L'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) a également saisi ses instances de déontologie.

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