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dimanche 18 octobre 2020

Après l’attentat de Conflans. La victime, Samuel Paty, dans le collimateur de sa hiérarchie ?

 


Professeur décapité : tué par un Tchétchène, Abdulakh Anzorov, mis à l’index par un prédicateur musulman

Tout le monde sait maintenant que Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie décapité pour avoir montré des caricatures de Mahomet parues dans Charlie Hebdo à ses élèves de quatrième, a été tué par un Tchétchène de 18 ans, Abdullah Anzorov, accueilli par la France avec sa famille au titre de l’asile politique depuis 2008. Mais cet attentat abject soulève aussi la responsabilité de sa hiérarchie – qui allait le désavouer – et de certains de ses collègues, qui ont préféré se soumettre à l’islamisme plutôt que de défendre la République, par lâcheté ou carriérisme.

Une amie de promotion de Macron à l’ENA soumise à l’islam ?

Abdelhakim Sefrioui, prédicateur islamiste connu des renseignements depuis le début des années 2000, affirmait ainsi, après la mobilisation de musulmans radicalisés sur les réseaux sociaux, que le professeur allait être sanctionné par sa hiérarchie : « Comme il n’allait rien y avoir de la part de l’établissement [aucune suite ni sanction, NDLR], nous sommes partis avec la ferme intention de mobiliser pour une action devant l’établissement et devant l’inspection académique. Mais, dans l’après-midi, l’Inspection académique a contacté le parent d’élève et lui a exprimé son étonnement et [le fait] qu’ils allaient sévir ».
La rectrice de Versailles n’est autre qu’une amie de promotion d’Emmanuel Macron à l’ENA, Charline Avenel ; en 2018, le gouvernement avait fait discrètement changer les règles de nomination des recteurs pour placer 12 non-doctorants au lieu de 6 précédemment, et permettre ainsi la nomination de diverses personnes… dont Charline Avenel. Versailles est un poste prestigieux, étant, avec 1 million d’élèves, la plus grosse académie de France.

La rectrice de l’académie des Yvelines, Charline AVENEL s’apprêtait à sanctionner #SamuelPaty selon @LePoint.
Elle doit IMMÉDIATEMENT DÉMISSIONNER. @jmblanquer laisse faire n’importe quoi dans l’@education_gouv! pic.twitter.com/s6jTSqdHhn

— Damien Rieu (@DamienRieu) October 17, 2020

L’enseignant dénoncé aux parents d’élèves par ses collègues ?


Un autre post partagé sur les réseaux sociaux sème la polémique. Un collègue de Samuel Paty s’accable : « Nous sommes tous des lâches, on a le sang de sa tête décapitée sur les mains ». En effet, l’académie et les syndicats enseignants l’avaient lâché et pris le parti des parents.



Pis, certains de ses collègues auraient aggravé les choses, affirme un internaute sous le nom de Saliah Bensafi : « Mes collègues ont soutenu les parents d’élève qui sont venus se plaindre. La colère a grandi. Ils ont renseigné les plus virulents sur sa vie privée, ont donné son adresse et ses heures de sortie. Ce soir, je les ai vus se réjouir ».

On ignore s’il s’agit de soumis gauchistes, parmi les premiers à crier « pas d’amalgame » et « les attentats ne représentent pas l’islam », et ce même si un prédicateur musulman radicalisé, ex-imam, a lancé la tempête sur les réseaux sociaux, et que l’auteur de l’attentat a inscrit sa revendication dans un contexte religieux islamique. Ou ceux qui profitent de la neutralisation du terroriste armé et menaçant par les policiers à Eragny pour dénoncer les « violences policières » ; dans une caricature très juste, Marsault leur a réglé leur compte.

Le canal russe sur la France t.me/fifthrepublic partage, sur Telegram, l’opinion d’un analyste militaire russe, Astra Militarum : « y a-t-il des limites au cuckoldisme des gens ? D’abord les djihadistes, puis les migrants, puis le BLM, à nouveau les djihadistes. Dans ce contexte, quelqu’un doit crier DEUS VULT et s’en prendre aux djihadistes. Le plus important à cette étape, c’est que DEUS VULT ne se transforme pas en un slogan proche, mais dans une autre langue – Gott mit Uns ».

Ou la différence entre le patriotisme – aimer sa patrie, et le nationalisme, détester celle des autres. Par crainte du second, beaucoup de gens qui ont charge d’âme – prêtres, enseignants, politiques, penseurs… refusent aussi le premier. Combien de Français doivent encore mourir, combien de professeurs être décapités, combien de banlieues se séparer du reste de la Nation avant que le bon sens fasse sens ?

Louis Moulin

Illustration : DR
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