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jeudi 3 septembre 2020

Masques : une réglementation ?


Le gouvernement de avance masqué mais, contrairement à ce que pensent bon nombre de nos concitoyens qui l’accusent tantôt d’incohérence, tantôt de manipulation, il semble qu’il préparerait enfin un texte réglementaire définitif sur le port du masque. 

Ce document pourrait s’appliquer à tous et à chacun, et dans toutes les régions, et ce, jusqu’à la vaccination générale et obligatoire qui ne manquera pas d’être décrétée bientôt.

Il pourrait être ensuite exporté, s’il s’avérait efficace, ce dont personne ne doute à Matignon et parmi les ministres concernés, dans tous les pays d’Europe où, dit-on, il est très attendu.
Il s’agirait d’un texte de synthèse intitulé Rule no complication (en français « C’est pas compliqué, y a qu’à ») et destiné à neutraliser les « clusters » en fixant des règles en matière de port du masque.
Ce serait plus simple qu’on ne le pense, d’où son nom.
Un ensemble de données seraient réunies dans un algorithme qui permettrait la mise en place d’une application, mise à la disposition de tous les Français.
Ils n’auraient plus, dès lors, qu’à la télécharger sur leur smartphone pour savoir où et quand ils doivent le mettre, l’enlever ou le laisser accroché à l’oreille de leur choix.

Dans cet algorithme, il est prévu de synthétiser les données suivantes : couleur du département dans la classification ministérielle, nature du lieu de résidence (ville, village, lieu-dit…), endroit concerné, nombre de morts, de personnes hospitalisées, de personnes en réanimation, nombre d’appels au SAMU, de congés pour maladie, nombre de consultations, nombre de personnes testées, positives ou négatives, nombre de personnes présentes dans la rue ou le local concerné, ventilation des lieux, moyen de transport utilisé pour se rendre au travail, travail à distance, effort physique au niveau des tâches évaluées par les dépenses énergétiques, charge mentale saisie par un indicateur de complexité, résultats des tests, présence ou non des symptômes, site (industrie, lycée, collège, université…), avis de Michel Cymès sur la question, état des relations entre Olivier Véran et le professeur Raoult, nombre de migrants recensés à Paris, nombre de touristes visitant les châteaux de la Loire, température ambiante, stationnement côté numéros pairs ou impairs, nature du véhicule concerné pour les déplacements d’ordre privé (vélo, auto, moto, scooter, trottinette électrique, trottinette à pédale écologique…), déplacements envisagés du Président, degré de victimisation de Mme Obono, âge moyen des grands-parents qui vont chercher les enfants à l’école, matériau utilisé pour l’isolation des bureaux d’accueil, nombre de flacons de gel hydroalcoolique au mètre carré, degré de concentration des paranoïas individuelles et collectives, couleur des drapeaux utilisés par les caissières des supermarchés pour appeler les clients dans les files d’attente, force d’injonction des commerçants à l’entrée des magasins, nombre de candidats au test Covid-19 faisant la queue sur la place de la Comédie à Montpellier.
Une fois toutes ces données synthétisées et communiquées à l’application, chaque Français saurait exactement s’il doit ou non porter un masque, en fonction du jour, de l’heure et de l’endroit où il se trouve.
On le voit, c’est là une révolution numérique de grande ampleur qui se prépare avec l’application Rule no complication et, après l’immense succès de la précédente application StopCovid, les Français peuvent se réjouir d’avoir un gouvernement dont l’invention et la modernité nous placent à la tête pensante de l’Europe des six, des neuf, des douze, des vingt-quatre et des vingt cent mille ânes dans un pré et cent vingt dans l’autre.

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