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lundi 21 septembre 2020

Les prix du pétrole pourraient-ils de nouveau plonger dans le négatif ?


 par | 21 Sep 2020 |

Dans le système économique actuel qui perd absolumment tous ses repères, il est très risqué de se prononcer avec certitude.

Cela dit pour le chef du ministère russe de l’Énergie, Alexandre Novak il est impossible que les cours du prétrole redeviennent négatifs à brève échéance.

Effectivement, lors de l’effondrement du mois de février/mars les pays producteurs de pértole n’avaient pas eu le temps de réduire leur production et nous avons eu à faire face à un simple problème de tuyaux et de capacités de stockage saturées, en raison de l’effondrement brutal de la demande mondiale de pétrole.

Actuellement la production mondiale a été ajustée à la baisse, et il faudrait un choc encore plus fort de demande pour que les capacités de stockage mondiales soient de nouveaux saturées.

Espérons que ce ne sera pas le cas, sinon, cela veut dire qu’effectivement nous aurons un problème, un gros problème.

Charles SANNAT

Les prix du pétrole pourraient-ils de nouveau plonger dans le négatif ?

La chute des prix mondiaux du pétrole dans le négatif est impossible dans les conditions actuelles, selon le chef du ministère russe de l’Énergie, Alexandre Novak, qui l’a expliqué lors d’un entretien à la chaîne de télévision Rossiya 1.

Les contrats à terme du pétrole ne partiront plus dans le négatif, « la situation est sous contrôle », un tel achat de marchandises aux dépôts est impossible dans la situation actuelle, a déclaré le ministre russe de l’Énergie, Alexandre Novak, dans une interview à la chaîne de télévision Rossiya 1.

«Je suis sûr que cela n’est plus possible maintenant parce que la situation a été contrôlée», a-t-il dit interrogé si les contrats à terme du pétrole pourraient être à nouveau dans une zone négative.

«Nous constatons que non seulement dans les pays de l’Opep+, mais aussi dans les autres pays, non membres de l’Opep, la production a également été réduite d’environ 3-3,5 millions de barils par jour, de même que les achats aux dépôts, ce qui a été le principal facteur en Amérique du Nord, sur un marché séparé, de la chute du prix dans le négatif, ce qui est impossible aujourd’hui sur le marché mondial pour des produits phares comme le Brent», a estimé Alexandre Novak.

Le 20 avril, le baril de WTI pour livraison en mai avait enchaîné les minimums historiques pour tomber à zéro et par la suite était passé pour la première fois de l’Histoire dans le négatif. À l’issue de la journée, ses cours au NYMEX avaient chuté de 300% pour atteindre -37,63 dollars le baril.

Par la suite, le prix des contrats à terme du WTI pour livraison en mai a augmenté le 21 avril à la fin des cotations au NYMEX de 124 %, à 10 dollars le baril.

Source Agence de presse russe Sputnik.com ici

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