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lundi 3 août 2020

L’Algérie, ce « poison » tellement français



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 lundi, 03 août 2020
 Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
 
Une fois de plus, une fois de trop, nous allons parler de cette chère Algérie, « chère » dans tous les sens du terme, qui n’est plus française depuis juillet 1962, tandis que la France devient, petit à petit et de plus en plus « algérienne ».
Ce n’est pas nous qui le disons, mais le président algérien lui-même que se sont donné les quelques électeurs qui ont choisi Mr Tebboune, un pâle apparatchik désigné, en coulisse, par les militaires. 

Lequel Tebboune nous a éclairés sur le nombre de ses concitoyens vivant en France, 6 millions d’après lui, alors que l’INSEE dans ses statistiques, les minore radicalement – pour ne pas effrayer le « bobo », peut-être ?, nationaux ou binationaux compris.
Ces derniers d’ailleurs, n’étant pas reconnus comme tels par Alger qui, contrairement à Paris, n’entend pas reconnaître, à juste titre, ce statut hybride. 
Ce qui permet à ces gens-là de voter deux fois, une fois en France en tant que Français « bidon », et en Algérie pour les leurs, cette fois. 
Pourquoi encore et encore, parler de ce pays qui ne nous veut pas que du bien ? 
Justement, parce que l’Algérie est un poison pour la France. 
Poison mémoriel, poison économique et poison sanitaire.
Emmanuel Macron, lorsqu’il était candidat à l’élection présidentielle, avait déclaré à Alger en 2017 que la France, son pays, avait commis « des crimes contre l’humanité ». 
Après avoir salué dernièrement la veuve Audin, femme du traître du même nom, Il vient de faire restituer les dépouilles des « héros » de « la guerre de conquête » menée dans les années 1830 et suivantes, corps qui ont été inhumés avec faste dans le carré des martyrs, dans un cimetière d’Alger. Il faut tout de même rappeler que si le roi de France Charles X a décidé d’une expédition contre Alger, c’est qu’à l’époque il fallait nettoyer la Méditerranée de ce nid de Barbaresques, nominalement sous la suzeraineté de la Sublime Porte.
Ces pirates musulmans qui capturaient des passagers de bateaux européens pour en faire des esclaves – plus ou moins 7 à 800 000 en trois siècles tout de même ! –, notamment des femmes, dont les plus belles finissaient dans les harems d’Alger, de Tunis ou de Constantinople. 
Les autorités algériennes vont user et abuser encore des réflexes, de ces mauvais réflexes de repentance, qui habitent la classe politique française. 
Après la chansonnette sur les tortures, on en vient maintenant à suggérer des réparations financières pour les essais atomiques menés au Sahara qui auraient contaminé les populations.
On pourrait demander, nous aussi, réparation, toujours dans le registre du mémoriel et de la repentance, pour les Pieds-noirs et les harkis assassinés, et pourquoi pas, pour les militants du Mouvement Nationaliste Algérien, le MNA de Messali Hadj, le rival politique du Front de Libération Nationale ? 
Ces gens-là furent aussi massacrés par le FLN dans des conditions atroces. 
Et puis, s’il fallait présenter une facture, alors là nous sommes blindés. 
Les chiffres soulignant l’œuvre française réalisée dans ce pays en 130 ans, parlent d’eux-mêmes.
Algériens, voici la facture de la France !
Voici ce que l’Algérie devrait nous rembourser, et la liste n’est pas exhaustive : 150 hôpitaux avec 30 000 lits, un institut Pasteur, des équipes médicales mobiles parcourant le bled, 80 000 km de routes parfaitement carrossables, 4350 km de chemin de fer, 32 aérodromes, 14 ports modernes, 16 000 km de lignes électrifiées, des barrages, des écoles, des facultés, les prospections pétrolières, pétrole et gaz qui permettent au gouvernement de ce pays de subvenir, pour l’instant, aux besoins alimentaires de 40 millions d’individus.
(Si nous avions pratiqué la même politique génocidaire que certains, en Amérique du Nord ou du sud, ou encore en Australie, ce ne sont pas 10 millions de musulmans que nous aurions laissés, en partant !)
Lorsque fut entreprise la colonisation, désolé d’avoir à le dire, il n’y avait….RIEN ! 
Ce sont les cultivateurs européens, certes importés sur cette terre de mission qui l’ont défrichée, par exemple en assainissant la plaine de la Mitidja au prix de nombreuses pertes humaines en raison des maladies. 
Alors Messieurs les apparatchiks du FLN, basta, mezzo vocce s’il vous plaît, un peu de modestie et, surtout, de la reconnaissance.
« Le Zambèze avant la Corrèze »
Vous imaginez qu’avec l’argent et la sueur versés par la France et les Français en Algérie, tout ce qui aurait pu être fait dans l’Allier, la Creuse, le Tarn-et-Garonne ou le Calvados ? 

Mais ce fut surtout l’honneur de la France d’équiper son empire, d’éduquer et de soigner ses ressortissants.
Alors, oui, encore assez, et vous les Algérie
Comme le disait le regretté journaliste Raymond Cartier qui écrivait dans les colonnes de Paris-Match à l’époque où cet hebdomadaire était un GRAND journal, ce fut le « Zambèze avant la Corrèze ».
ns, dites-nous au moins merci, merci par respect pour la mémoire de nos ascendants qui ont bâti avec les autochtones ce pays qui est désormais le vôtre. 
État indépendant par la seule grâce de Charles De Gaulle, et non pas par la victoire de vos armes !
Mais puisque nous sommes d’affreux colonialistes, pourquoi diable autant d’Algériens viennent-ils chercher chez nous le réconfort sans trop d’effort ? 
Oui, pourquoi viennent-ils, par exemple, se faire soigner massivement en France, plutôt que chez eux ? 
Pourquoi Bouteflika venait-il jadis et hier se faire soigner au Val de Grâce ? 
N’avait-il pas confiance dans les praticiens de son pays ?
Une « coopération » à sens unique
L’Algérie nous exporte certes du pétrole et du gaz, mais en prime elle nous envoie ses malades pour lesquelles elle ne paye jamais l’ardoise à la sécu ! 
C’est comme pour les nombreux centenaires algériens qui ne meurent jamais et qui continuent de toucher leur retraite….
Déficitaire la CNAV ? Voici une piste à creuser…
La nouveauté est arrivée avec le Covid-19. 
S’il y a une recrudescence de cette pandémie dans notre pays c’est dû, bien sûr, d’abord à l’irresponsabilité de certains de nos compatriotes, disons-le, mais aussi et certainement aux Algériens et autres binationaux qui reviennent d’Afrique, porteurs de la maladie, le sachant, mais qui préfèrent nos lits d’hôpitaux d’exploiteurs, de descendants de colonialistes et autres marchands d’esclaves.
Il faut que ce soit dit. 
Un certain docteur Philippe Parola signalait sur LCI le 15 juillet dernier, citons-le à peu près de mémoire, « que les nouveaux cas de coronavirus recensés à Marseille où le nombre de contaminations a doublé en un peu plus d’une semaine, sont dus à des gens qui reviennent essentiellement de l’Afrique et du Maghreb », et notamment d’Algérie, où les médecins se désolent de l’irresponsabilité des leurs. 
La direction générale de la santé reconnaît d’ailleurs qu’il y a un problème. 
Elle a détecté plusieurs cas de covid-19 éparpillés sur le territoire sur des gens revenant justement, d’Algérie.
L’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris signale que depuis la mi-juin plus de 310 nouveaux cas ont été identifiés, parmi lesquels des personnes arrivant de différents pays africains, dont l’Algérie. 
Il n’y a pas, là-bas, de tests de dépistage avant embarquement sur les avions ou les ferries, pas plus qu’il n’y en avait ces derniers temps aux arrivées dans les ports ou aux aéroports d’Orly et de Roissy avant, qu’enfin, le gouvernement ne se décide à les rendre obligatoires le 25 juillet. 
Alors, à propos des exigences et autres remontrances du président algérien, comme l’aurait dit l’abbé Pierre en apostrophant jadis Jean-Marie Le Pen, mais d’une façon plus polie, « Tebboune, tais-toi ! »
Une réconciliation est-elle possible ? 
Il ne pourra jamais y avoir une VRAIE réconciliation franco-algérienne, tant que les zones d’ombre de l’une des deux parties seront occultées ou réfutées. 
Dans une guerre, les deux camps donnent des coups et en reçoivent, ce n’est pas un « match » à sens unique ! 
L’horreur n’est jamais l’apanage d’un seul « partenaire ».
Comme l’Allemagne hier, comme une Turquie débarrassée, demain, d’un Erdogan, l’Algérie et la France devront faire le ménage dans leur histoire commune. 
Mais pas sous l’égide d’un Stora propulsé par Macron pour raconter une histoire à sens unique. 
Cette discipline, par définition, est appelée à être constamment révisée, « revisitée » dirai-je.
C’est à ce prix que les ressortissants de nations jadis opposées ou en guerre contre elles-mêmes, peuvent tourner la page. 
Dans ce genre d’exercice, gardons-nous de l’exemple criminel des socialistes et autres gauchistes Espagnols, qui veulent rouvrir des plaies qui ne demandaient qu’à cicatriser. 

Souvent, le temps est un allié précieux…
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