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vendredi 3 juillet 2020

Où ce vent de folie qui emporte la France va-t-il s’arrêter ?



Publié le 2 juillet 2020 - par Yves Rectenwald -
 
La France est au bord du chaos, de l’anarchie, vu la pagaille indescriptible et la déliquescence de nos institutions. 

Jamais au cours de notre longue histoire nous n’avions assisté à un tel délabrement.

Aujourd’hui, en juin 2020, quatre-vingts ans après l’appel à un sursaut de notre peuple, nous voilà plongés dans une profonde décomposition de notre pays.
Il aura fallu la succession de six présidents de la République pour assister à la dégradation progressive de notre nation.
D’abandons en abandons, de fautes en erreurs, de laxismes en lâchetés, nos différents gouvernements nous ont plongés dans le désarroi le plus total.
Depuis l’arrivée de notre « prestigieux » Président, les causes de notre déclin s’accumulent, se chevauchent et s’accélèrent.
Après une tentative de réforme des retraites, l’irruption sur la scène politique et médiatique des Gilets jaunes, apparaissent soudain des mouvements de casseurs dans toutes les manifestations, dont le seul but est de se confronter aux forces de l’ordre, par bravache ou pour détruire tout système répressif : police, gendarmerie, pompiers.
C’est d’ailleurs le vœu de certains élus (de gauche évidemment) : détruire tout le système répressif (police et justice) remplacé par des ectoplasmes populaires, et des révolutionnaires de salon.
Pour en rajouter une couche, voilà qu’apparaissent, par mimétisme, par effet de mode, des mouvements contestataires animant des entreprises de démolition.
La révolution est en marche pour une république en panne.
Si la police de New-York est musclée et raciste, la police française l’est aussi.
Qu’importe si dans les rangs de nos policiers on compte beaucoup de personnes de couleur. Qu’importe si nos policiers se font, à longueur de temps et sur tout le territoire, insulter, vilipender, voire tabasser.
Qu’importe si nos policiers se font applaudir un jour et haïr le lendemain.
On voit bien la manipulation, toute l’orchestration faite autour d’un petit noyau de voyous, issus d’une famille abonnée aux tribunaux, pour entraver nos institutions.

Puis comme par enchantement dérive vers les problèmes de racisme, nés  curieusement spontanément.
Une fois la mobilisation faite par quelque groupuscules écolo-socialo-gochos, il ne reste plus qu’à allumer la mèche et faire « péter » la République.
D’où cette folle équipée pour salir, démolir, saccager tout ce qui peut se rapporter à, ou rappeler la colonisation, la traite des nègres.
Tout est prétexte pour dénoncer les méfaits, les crimes, les fautes de la France.
Tout y passe, les périodes coloniales, les écrits, les romans, les films.
Où ce vent de folie va-t-il s’arrêter ?
Mais ces analphabètes, ces illettrés, qui n’ont de cesse de flétrir notre pays, ignorants tout de notre passé, de notre histoire, n’ont aucune idée de ce qui s’est passé dans le monde.
La traite des nègres était bien connue des peuples africains et arabes, les colonisations britanniques, russes, espagnoles, chinoises, portugaises, ont par enchantement disparu des critiques et des « revendications révolutionnaires ».
Seule la France est perpétuellement mise en accusation, traînée dans la boue, soumise à  une avalanche d’infamies, d’abominations.
Il est vrai que nos gouvernements successifs ont fait preuve de bassesse, et de veulerie dégradante.
Qu’un président de la République dénonce les « crimes commis contre l’humanité » en Algérie, et voilà les portes ouvertes aux abus, aux outrances.
C’est une invitation aux insultes.
Rien ne pourra retenir et freiner la haine, les blâmes et les reproches qui nous sont assénés éternellement.
Nous sommes condamnés et condamnables à perpétuité.
Nombreux sont les citoyens français qui souffrent en silence et qui estiment que la repentance permanente doit cesser.
Il faut mettre un terme à cette contrition incessante, à cette repentance sempiternelle, que les partis de Gauche exploitent à l’infini, en déclinant sur tous les tons, nos cruautés, notre inhumanité.
C’est un comble au pays des droits de l’homme.
Qu’une troupe de refoulés, d’inhibés se comporte comme des révolutionnaires, des agitateurs semble tout à fait normal dans la sphère politique du moment, en France.
Mais, cette insurrection larvée, cette agitation sans fondement réel est un foyer qu’exploitent à loisir les partis politiques de gauche, les syndicats de gauche, les mouvements de gauche, les groupuscules de gauche… en fait, depuis plus de 40 ou 50 ans nous sommes sous l’emprise la gauche.
Tous les médias, journaux, télés, radios, pensent nettement à gauche.
La vie intellectuelle est sous la domination de critiques, ou de conseillers de gauche, engendrant un fascisme de gauche.
Paradoxal ?
Nos détracteurs, nos saboteurs, nos contempteurs sont tous à gauche et ne se rendent pas compte que le racisme et le fascisme ont changé de camp au grand dam de nos intellectuels (de gauche).
Quand on constate la folie meurtrière de déboulonnement de statues, comme celle de Faidherbe, ou de Colbert et le souhait de Gérard Miller de voir une rue de Paris rebaptisé Adama Traoré, on est pas loin de la schizophrénie, même pour un psychanalyste.
La planète ne tourne plus rond, la France est prise de tourbillons délirants.

Les rares hommes encore debout et sensés, Philippe de Villiers, Éric Zemmour, Robert Ménard, Ivan Rioufol, Michel Onfray nous font espérer.

Yves Rectenwald

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