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jeudi 16 juillet 2020

Le jour de la fête nationale, ils agressent sauvagement les forces de l’ordre



Verlaine Djeni

Accordons-nous quelques lignes de fiction pour commencer notre édito.

Ce 14 juillet, installé chez vous avec vos enfants, vous êtes très heureux de partager ce moment en famille.

Vous vous plongez dans ce moment de solennité avec fierté tout en essayant d’expliquer aux plus jeunes la symbolique de ce temps d’union nationale.
Sous vos yeux, le drapeau tricolore, ce pavillon qui représente les couleurs de la France dans le monde entier depuis 1830.
Sous vos yeux défilent également nos forces armées, nos forces de sécurité, nos forces de secours, et comme chaque année, vous avez la petite larme à l’œil en entendant chanter « La Marseillaise ». Fiers d’avoir transmis à vos enfants ce moment de patriotisme, vous êtes loin de vous douter qu’en fin de journée, le mythe tissé dans la matinée allait s’effondrer.
En effet, vous découvrez aux infos du soir les images des forces de l’ordre se repliant face à des manifestants à Paris, place de la Bastille…
Et, fatalement, la question qui tue est posée par vos enfants : « C’est bien le jour de la fête nationale ? »
Ici s’arrête la fiction !
Plusieurs d’entre vous ont dû connaître ce moment de solitude, le 14 juillet, en voyant nos forces de l’ordre prises à partie par des voyous.

Les forces de l’ordre, ce sont des femmes et des hommes qui ont choisi ce métier de maintien de l’ordre et de la sécurité, ce sont des êtres humains qui, à chaque moment dans l’exécution de leur contrat, mettent en péril leur vie, ce sont des parents, des frères, des sœurs, ce sont des amis.
Les forces de l’ordre n’ont rien de plus que chacun d’entre nous, excepté les dotations en armes que les différents corps (police, CRS, gendarmerie) peuvent utiliser dans le cadre du maintien de l’ordre.
Cette action de la force publique, qui est le maintien de l’ordre, a pour finalité de faire respecter la loi.
C’est, d’ailleurs, à ce niveau qu’il est dit et souvent reproché aux forces de l’ordre de faire un usage excessif des moyens à eux alloués.
Sauf que, face aux méthodes des forces du désordre, face aux pressions des différentes intervenants dans le processus de respect de l’ordre, on en vient au dysfonctionnement que notre pays traverse depuis la crise des gilets jaunes.
Nous avons tout logiquement fait évoluer notre doctrine en matière de maintien de l’ordre, nous avons également équipé nos ressources en moyens moins létaux mais plus efficaces, mais un problème demeure : le rapport des populations avec les forces de l’ordre.
Les manifestants qui s’en sont pris aux forces de l’ordre durant la fête nationale sont des voyous.
Comment, dans un moment aussi important de réjouissance populaire doublé d’une reconnaissance particulière aux soignants qui ont lutté pour nous durant la crise sanitaire, comment, dans un tel moment, attaquer des policiers, CRS ou gendarmes ?

Cette gauche extrême, ces antifas, il est temps d’agir fermement contre leurs actions.
Le nouveau Premier ministre et son ministre de l’Intérieur ont, ici, l’occasion de prouver que nulle attaque sur des forces de l’ordre ne sera ignorée, il faut durement sanctionner pour que le respect soit rétabli.

Soutien aux forces de l’ordre !

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