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jeudi 11 juin 2020
Les sujet est sulfureux, en France comme aux Etats-unis.
Les manifestations qui se multiplient, sans mise en perspective ni analyse de la part des journalistes, se déroulent à sens unique.
C'est bien connu, et l'éternelle chanson de l'anti-racisme vous le rappelle depuis quarante ans, les français seraient racistes et n'aimeraient pas les gens de couleur.
D'où les violences policières et les agressions que subiraient les "blacks" dans nos rues.
Pourtant, la réalité est bien loin de ces chimères destinées aux autistes et aux militants de l'ultra-gauche.
Dans nos villes, les HLM, les services publics (dont la police) et les transports en commun sont très diversifiés.
Les mauvaises langues parleront de discrimination positive à l'égard des "minorités visibles". Combien de français d'origine attendent depuis des années un logement social alors que des primo-arrivants sont servis en priorité par les préfectures ?
Chacun de nous pourrait citer des exemples dans son entourage immédiat.
Le "racisme" n'est qu'un sophisme pour maquiller le communautarisme mis en place depuis des années dans nos grandes villes.
Et surtout, l'impossibilité de trouver des solutions face aux problèmes qui en découlent.
Trafics, incivilités, violence, police reçue par des tirs de mortiers, exil des population autochtone des "quartiers" face à la loi de la jungle, écoles infernales et impraticables, les conséquences de l'installation de populations pauvres et sous-éduquées ont provoqué la situation que nous constatons un peu partout.
La police républicaine a pour difficile mission de réguler cette jungle urbaine.
Dans les quartiers, les délinquants sont souvent issues de familles afro-maghrébines, quand ces populations sont ultra-majoritaires : il s'agit d'un constat et non d'un jugement de valeurs.
En absence de possibilités d'intégration, dans un pays où emploi stable et accès au logement sont difficiles, c'est la loi du plus fort qui prédomine.
Le moindre contrôle de police, suite à une incivilité routière par exemple, peut donner lieu à une émeute.
Chaque interpellation est risquée.
Comment ne pas comprendre la lassitude des policiers, et s'interroger sur les incroyables propos de Castaner sur la suspension des policiers "racistes" ?
Un ministre qui hurlera au scandale quand des policiers sont attaqués au mortier dans les cités HLM, mais qui leur demande de rester polis par ailleurs face aux délinquants : on croit rêver face à un tel degré de démagogie !
Et Adama Traoré dans tout cela ?
C'est un simple exemple du bras de fer entre voyous et policiers qui a mal tourné.
Mais comment faire quand un prévenu refuse d'obtempérer ?
Il faudrait lui réciter quelques poésies pour le calmer plutôt que le plaquer au sol ?
On remarquera qu'au Mali, pays d'origine de la famille Traoré, les méthodes de la police sont certainement plus expéditives que celles de la police française.
A Bamako, mieux vaut ne pas se risquer à insulter un agent de police dans la rue, à moins d'aimer se faire tabasser...
Donc, la communauté "black" entend manifester pour Adama.
C'est son droit, après tout.
Les gens qui manifestent réclament donc l'impunité pénale pour les gens de couleur, voire la création d'une police communautaire, donc un régime d'Apartheid (?)
Il ne s'agit pas de civisme et de défense des droits de l'homme, mais d'intérêts particuliers : chacun pour sa gueule, en somme...
Et Mickael Harpon dans tout cela ?
L'assassin "black muslim" de la préfecture fait à nouveau l'objet d'une enquête.
On apprend qu'il était peut-être victime de harcèlement.
Non en raison de sa couleur de peau, mais de son handicap auditif.
D'où la question que chacun se pose : verra-t-on des associations d'handicapés manifester à sa mémoire ?
En attendant, rappelons que c'est un dénommé Hadama Traoré (cela ne s'invente pas !) qui avait tenté de manifester son soutien à ce terroriste.
Sa démarche était simple : il ne défendait pas sa religion, mais simplement son clan, pour Hadama Traoré, la vie d'un "noir" vaut plus que celle d'un "blanc", ce n'est rien d'autre que du racisme inversé.
Or, le "racisme" n'existe que dans les têtes de ceux qui recherchent l'excuse sociale pour expliquer leurs propres échecs.
Tous les individus impliqués dans des bavures sont des délinquants chevronnés, y compris le jeune Gabriel de Bondy, dont personne ne précise qu'il s'agit d'un voleur de scooters appartenant à un gang de gens du voyage.
Si les violences policières existent, les gilets jaunes éborgnés et mutilés pourraient aussi manifester ; mais la famille Traoré n'a pas appelé à descendre dans la rue pour ces "histoires de babtous" qui ne la concerne pas directement.
La situation actuelle n'est que la conséquence de la génération SOS racisme enrichie par l'escroquerie du vivre-ensemble développée par les médias et le show-business.
Or, qui voudrait retourner vivre dans des quartiers livrés aux voyous qui vont désormais bénéficier de l'impunité pénale, sous prétexte de leurs origines raciales ?
Personne, pas même les nombreux franco-africains intégrés, honnêtes et travailleurs qui fuient eux-aussi les quartiers dominés par les Adama/Hadama et autres humanistes de service.
Votre narrateur ne réside pas en Pologne : dans ma commune de la Beauce, les habitants viennent d'horizons différents.
Ruraux, ex-parisiens, "blancs" et "blacks", il y existe une véritable diversité pour le coup.
Mais tout le monde se respecte, et la gendarmerie peut travailler sans soucis.
Ici, il n'y a pas d'associations communautaires subventionnées pour diviser les gens et protéger les délinquants.
Comme quoi, le retour à la terre est loin d'être incompatible avec l'intégration des immigrés intègres, bien au contraire.
Le communautarisme est une escroquerie de bobos urbains, bien-pensants et moralisateurs.
C'est aussi un élément de la fracture entre Paris et la province actuellement...
agoravox
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