Posté le lundi 08 juin 2020
Le 19 juillet 2016,
Adama Traoré décédait dans la cour de la brigade de Persan après avoir
été interpellé et transporté par des Gendarmes du groupement du Val
d’Oise.
On comptera parmi les membres des forces
de l’ordre trente-cinq blessés dont treize par arme à feu: (12
gendarmes, 1 policier).
Au total, une centaine de coups de feu sont
identifiés par l’IRCGN/PJGN lors des investigations.
Faisant preuve d’un sang froid
remarquable, agissant selon des principes de stricte proportionnalité
dans l’usage de la force, les Gendarmes parviennent, malgré les menaces,
notamment sur leur familles, à rétablir l’état de droit à
Beaumont-sur-Oise par la neutralisation des voyous qui terrorisaient
depuis des années ce territoire.
Au plus grand profit des populations y
vivant.
Au total, 21 personnes ont été inculpées dont cinq frères
d’Adama Traoré.
Une propagande voulant donner artificiellement à ces évènements une dimension raciale
Or, depuis quatre ans, notamment sous la
férule d’Assa, une sœur d’Adama Traoré se développe une propagande
voulant donner artificiellement à ces évènements une dimension raciale.
De façon à intoxiquer l’opinion publique avec l’idée que l’action des
forces de l’ordre serait conditionnée par le facteur racial.
Insinuations qui semblent même faire vaciller l’esprit de discernement
de certains acteurs politiques, sans évoquer des personnalités
emblématiques du monde artistique.
Ces accusations, qui participent d’une
volonté de déstabilisation ourdie par des mouvances extrémistes,
appellent une réponse ferme tant pour l’honneur des militaires de la
Gendarmerie que pour le respect de la population qui ne peut être ainsi
manipulée.
La Gendarmerie fait partie des forces
armées.
Or la communauté militaire est de toute évidence, par ses
valeurs propres, ses traditions, le creuset premier dans lequel se forge
la cohésion de la nation, au-delà des origines de toute nature
Il n’y a qu’à observer le défilé du 14
juillet.
Nombre de jeunes viennent de ce qu’on appelle communément la
diversité.
Terme qui selon moi devrait être abandonné tant il renvoie à
la différence.
Or il n’y a pas de différence pour ceux qui viennent
servir le drapeau, défendre, protéger pour que le pacte social français
fondé sur les valeurs républicaines soit préservé.
Le Gendarme, soldat de la loi, mais de toute la loi
S’agissant de la Gendarmerie, faut-il
rappeler la très haute exigence déontologique inculquée dans la
formation initiale dispensée dans les écoles?
Faut-il rappeler qu’elle
est très rarement mise en cause par le Défenseur des droits ?
Faut-il
rappeler sa très grande maîtrise dans le maintien de l’ordre, notamment
durant la gestion si difficile de la crise des gilets jaunes ?
La Gendarmerie, c’est l’anti-racisme.
C’est le refus de l’éthnicisation du recrutement, concept anglo-saxon si
dévastateur, mais la juste reconnaissance du mérite pour chacune et
chacun, c’est le respect premier de la personne, quelle qu’elle soit, et
l’application du droit.
Le Gendarme, c’est le soldat de la loi, mais de
toute la loi.
Bertrand CAVALLIER*
Officier général (2s) de la Gendarmerie
Source : lavoixdugendarme.fr
Officier général (2s) de la Gendarmerie
Source : lavoixdugendarme.fr
*Ancien chef du centre de
Saint-Astier où sont formés tous les Gendarmes mobiles et qui est devenu
sous sa houlette un centre d’excellence européen, le général (2s)
Bertrand Cavallier est aussi un historien et un humaniste reconnu par
ses pairs. Ainsi, ce militaire encore très actif et écouté bouillonne
lorsque des Gendarmes et la Gendarmerie sont attaqués d’une manière
fallacieuse comme c’est le cas avec le rapprochement de l’affaire Adama
Traoré avec celle de Georges Floyd, mort aux Etats-Unis.
Merci à JPL
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