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mercredi 13 mai 2020

France : de l’anesthésie à l’euthanasie ?



Loi Avia : vers la dictature Macron pour museler les mal-pensants ...


Milliere Guy
Posté le mai 12, 2020,
Puis-je le dire ? Je regarde la France de loin, avec une tristesse croissante.

La France a déjà eu des ministres et des présidents nuls, mais pas à ce degré.

La France a déjà eu, aussi, des ministres et des présidents criminels, mais pas à ce degré non plus.

Il est vrai, me dira-t-on, qu’auparavant, il n’y avait pas eu de pandémie, mais la pandémie n’est pas une excuse.
Il va devenir difficile de faire le compte des comportements ineptes adoptés par le gouvernement et le président Macron et on peut se demander s’ils sont idiots, crapuleux ou les deux à la fois.
Il n’est, hélas, pas difficile de décompter les victimes de ce qu’il faut bien appeler des homicides.
Le décompte lugubre a été, des semaines durant, annoncé chaque soir.
Certaines morts étaient inévitables, mais pas toutes, non, et que, sur une planète qui compte près de deux cents pays, la France fasse partie des cinq premiers en nombre de victimes par million d’habitants est infiniment davantage que consternant.
Entendre le Premier ministre dire, comme il l’a encore dit récemment, qu’il n’y a « pas de traitement » pour le Covid 19 relève de la non-assistance à personnes en danger.
Seuls les crétins, les cuistres, les vendus à l’industrie pharmaceutique peuvent faire semblant d’ignorer qu’il y a un traitement qui marche et qui est désormais utilisé sur la terre entière par plus de la moitié des médecins qui soignent la maladie.
Apparemment, le Premier ministre appartient à l’une des trois catégories susdites : crétin, cuistre, ou vendu à l’industrie pharmaceutique.
Même ceux qui ne lisent que la presse française savent presque tout de la comédie des masques, inutiles, puis très utiles, indisponibles parce que détruits, très rares, et enfin, maintenant, moins rares.
Le rôle clownesque de Sibeth N’diaye dans cette comédie ne fait rire qu’elle-même.
Ceux qui ne lisent que la presse française savent aussi presque tout de l’absence de tests et de respirateurs, du courage qu’il a fallu au personnel soignant des hôpitaux pour agir pendant des semaines sans moyens de protection.

Seuls ceux qui lisent la presse étrangère ou qui se tournent vers les réseaux sociaux ou quelques émissions de radio politiquement incorrectes savent que les médecins de famille se sont vus retirer la liberté de prescrire et sont menacés de radiation par le Conseil de l’ordre s’ils outrepassent les ordres qui leur ont été donnés.
Très rares sont ceux qui savent que le confinement global et strict qui a été imposé à la population entière était une solution délétère qui ne pouvait qu’entraîner davantage de contaminations, et qu’imposer une sortie quotidienne limitée à une heure, et à un kilomètre de chez soi, relevait de la mesure coercitive arbitraire édictée par des gens accrochés au pouvoir qui voulaient écraser la population par la soumission permise par la peur disséminée.
Pour maintenir la soumission et la peur, le « déconfinement » qui s’amorce ne sera pas le retour à la liberté qui, de toute façon, était déjà bien érodée avant la pandémie.
Il y aura la limite des déplacements à cent kilomètres, et une multitude d’interdictions qui seront maintenues.
Il n’y aura pas de vacances, ou des vacances très restreintes.
Il y aura un retour au travail qui ne concernera pas tout le monde, car des commerces et des petites entreprises ne rouvriront plus jamais.
Il y aura les dégâts économiques, la paupérisation généralisée, la misère pour certains, et la certitude que rien ne sera comme avant, sinon peut-être dans cinq ans, voire dans dix ans.
Il n’y aura, je pense, pas de révolte de la population, plutôt de la résignation.
La façon dont la peur a conduit à la soumission et à l’acceptation de la privation de liberté pourrait être riche d’enseignement pour des apprentis dictateurs rêvant de régir une société sur un mode autoritaire.
J’aimerais ne pas être pessimiste et penser qu’un sursaut est encore possible, mais, je dois le dire, je suis très pessimiste.
C’était déjà mon cas avant la pandémie.
C’est bien plus encore mon cas aujourd’hui.
J’ai parlé il y a quelques mois de l’anesthésie qui permettait de conduire un peuple vers l’euthanasie.

Il faut le dire : l’anesthésie est là.
L’euthanasie est en marche.
Macron et ses ministres s’en chargent.

les4verites

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