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jeudi 5 mars 2020

En cas d’aggravation, le président mis en sécurité au fort de Vincennes


Lorsque vous verrez le gouvernement aller se réfugier au fort de Vincennes, vous pourrez sans doute en faire de même et envoyer paître votre employeur par instinct de survie.

Le fort de Vincennes est à côté du Château de Vincennes et dispose de grandes installations ainsi que de sous-sols particulièrement importants avec des rampes d’accès pour des poids-lourds et blindés. Bref, c’est une base idéalement située.
 
On apprend en effet par le Journal Libération qu’en « cas de grave épidémie, un « plan de continuité d’activité » activé par le Premier ministre devrait garantir un fonctionnement minimum du gouvernement ».
Que prévoit le plan de l’Etat ?
 
Direction Vincennes pour Macron

« Le Président et le Premier ministre ne sont pas une population à risque, ils sont jeunes et en bonne santé, sourit un conseiller de l’exécutif participant à la riposte gouvernementale. Mais s’il fallait les confiner, on saurait le faire. » Chaque ministère dispose en effet d’un « plan de continuité d’activité », récemment réactualisé. Déclenché sur ordre du Premier ministre, le dispositif doit garantir un niveau minimum d’activité « en cas de sinistre ou d’un événement perturbant gravement son fonctionnement normal », selon une définition du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN).
En cas de crise aiguë, le gouvernement a donc déjà identifié les ressources nécessaires à son activité – « nourriture et bouteille d’eau comprises », précise un conseiller. « A Matignon, comme dans les autres ministères, on désigne les 30, 40 ou 50 personnes chargées d’assurer la continuité, on s’assure qu’elles acceptent et, le cas échéant, on les transfère dans un lieu prédéfini avec le matériel nécessaire. » C’est ainsi au fort de Vincennes – non pas le château, mais la base militaire attenante – que serait transporté le chef de l’Etat dans cette incertaine hypothèse ».

Bouteilles d’eau, confinement dans un fort, nourriture pour le gouvernement, mais nous, les gueux et les sans-dents, il ne faut pas que l’on fasse de « stocks » parce que sinon cela veut dire que l’on « panique ».
Pô bien. Mais « eux »… bien !
Personne ne panique.
Enfin si.
Ceux qui paniqueront seront ceux qui n’auront rien prévu.
Pour les prévoyants, il n’y a pas de panique parce qu’il n’y a pas d’anxiété, parce que les choses ont été pensées et réfléchies en amont.
Pour le reste, il est normal que l’on prévoit et que l’on prépare la continuité de l’activité de l’Etat et de la gestion de notre pays.
Il n’y a pas pire situation que celle où plus personne n’est en capacité de diriger, donner des instructions et de structurer le fonctionnement de notre pays.
Il est donc normal de prévoir la mise en sécurité de nos dirigeants.
 
Charles SANNAT
 
Source Libération ici

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