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mardi 24 mars 2020

Coronavirus et confinement – Une situation intenable pour les forces de l’ordre, par Franck Deletraz

 
Coronavirus et confinement – Une situation intenable pour les forces de l’ordre, par Franck Deletraz
 
 
Agressées chaque jour dans les zones de non-France par des bandes ethniques qui se fichent éperdument des mesures de confinement, envoyées au contact de la population sans matériel de protection, et fortement désorganisées par les cas de contamination qui se multiplient dans leurs rangs, nos forces de l’ordre sont aujourd’hui au bord de l’explosion.

Il n’y a guère que les grands médias pour « s’étonner » aujourd’hui du « manque de civisme » qui règne dans les zones de non-France.
Comment pouvait-on en effet imaginer un seul instant que ces quartiers, abandonnés à l’immigration et à la criminalité depuis si longtemps, pourraient respecter le confinement imposé par le gouvernement ?
En véritables enclaves étrangères, hostiles à tout ce qui peut représenter de près ou de loin l’Etat français, ils ont même trouvé là une occasion supplémentaire de manifester leur haine et leur violence contre ses agents, qu’ils soient policiers ou pompiers.
C’est ainsi que, depuis plusieurs jours, les guets-apens et autres violences ciblant les forces de l’ordre ne cessent de se multiplier en France.
A Clichy-sous-Bois (93) où, appelés à intervenir dans la nuit de samedi à dimanche pour des feux de véhicules, pompiers et policiers ont été bombardés « de boules de pétanques ».
A Aulnay-sous-Bois (93) où, le 18 mars, les bandes ethniques du quartier des 3000 ont lancé pavés et barres de fer sur des policiers et pompiers appelés pour des incendies volontaires de conteneurs.
A Trappes (78), des policiers qui avaient osé contrôler des « jeunes » qui ne respectaient pas le confinement, ont immédiatement fait l’objet d’un caillassage en règle et se sont vus contraints de faire usage de leur LBD pour se dégager.
Plus tôt dans la journée, ils avaient déjà interpellé deux frères bien connus de leurs services, qui venaient de frapper des policiers et même de cracher au visage d’un fonctionnaire qui les verbalisait pour non-respect des règles de confinement. Une arrestation qui aura fait trois blessés parmi les policiers…
Autant d’incidents que l’on retrouve dans les quartiers ethniques de Mantes-la-Jolie, La Verrière, Sartrouville, Massy, ou encore Savigny-sur-Orge, mais qui ne se limitent pas, hélas, à la seule Ile-de-France.
C’est ainsi qu’à Nice, vendredi soir, les voyous ethniques du quartier des Moulins ont attiré les forces de l’ordre et les pompiers dans un véritable guet-apens.
Enfin, on rappellera que, dès mardi dernier, des policiers de la BAC venus mettre fin à un barbecue géant organisé par une cinquantaine de « jeunes » d’une cité d’Elbeuf (Seine-Maritime) avaient été accueillis par des tirs de mortier.

Des actes intolérables qu’a vivement dénoncés Philippe Vardon (RN), en soulignant très justement que « dans la situation de crise que nous traversons, le fait de s’en prendre aux policiers et aux pompiers doit être jugé avec une sévérité totale ».
Or, nous en sommes très loin.
Pour en juger, on citera le cas de ces six « jeunes », interpellés à Aulnay-sous-Bois après les incidents de jeudi soir, et placés en garde à vue pour « participation à un attroupement armé ».
Alors que ceux-ci avaient été clairement identifiés par les policiers attaqués, le parquet de Bobigny, jugeant les faits « insuffisamment caractérisés », les a tout bonnement relâchés…
Quoi qu’il en soit, comme l’expliquait à RT France l’ancien commandant de police Jean-Pierre Colombies, « force est de constater que lorsque des pans entiers de la société se conforment aux règles imposées dans le cadre de la lutte contre la contagion, il y a par ailleurs une volonté de résistance absolue à s’y plier dans ces […] quartiers en rupture totale avec le reste de la société ». Une vérité que refuse bien sûr d’admettre le gouvernement, dont la porte-parole Sibeth Ndiaye, en contradiction totale avec ce que rapporte l’ensemble des syndicats de police, a affirmé vendredi sur RMC qu’il n’y avait « pas de moindre respect dans certains endroits que dans certains autres » en France des mesures de lutte contre le coronavirus.
Avant d’ajouter : « Je préfère mettre le holà tout de suite. […] Je ne veux pas qu’on commence à dire que c’est parce que ce sont des banlieues, avec des populations de telle ou telle origine, que les gens ne respectent pas les règles »…

Des policiers privés de masques

En attendant, nos policiers commencent à en avoir assez de ces agressions incessantes et n’hésitent plus à manifester leur colère.
Une colère d’autant plus grande que, dans le même temps, l’Etat leur demande de faire respecter le confinement sans leur fournir de moyens de protection.
Pire encore, alors que certains agents, en l’absence de véritables consignes, avaient décidé de porter un masque, l’état-major de la direction de l’ordre public et de la circulation faisait circuler mercredi sur les ondes de la police à Paris un message demandant « à tous les effectifs employés sur le terrain de retirer les masques de protection » !
Le lendemain, alors qu’une brigade du 18e et une unité de sécurisation des lieux de pouvoir étaient placées en confinement, Castaner, après avoir déclaré sur Europe 1 que « les policiers ne sont pas en risque », leur refusait le port du masque pour le motif que celui-ci serait « anxiogène »…
Une décision tellement aberrante que, chose rare, sept syndicats de police adressaient jeudi soir au ministre une lettre commune lui demandant d’autoriser enfin « le port du masque pour les policiers engagés dans cette “guerre” et équiper l’ensemble des services des moyens de protection indispensables » !
C’est que les consignes absurdes du gouvernement auront eu des conséquences catastrophiques.
 En effet, témoignent des policiers, « nos collègues tombent comme des mouches les uns après les autres », contaminés « à une vitesse folle ».
C’est ainsi que, selon France Info, on comptait le 16 mars plus de 600 policiers et près de 350 gendarmes confinés à leur domicile, pour une trentaine de policiers et huit gendarmes testés positifs. Des chiffres qui ont certainement dû exploser depuis.
Et qui entraînent évidemment de gros problèmes d’organisation.
Certes, vendredi soir, le directeur central de la sécurité publique, Jean-Marie Salanova, a envoyé une note à tous les policiers de l’Hexagone, autorisant « désormais le port du masque lors des actions de police mais pas de manière permanente ».
Cependant, encore faut-il que la police dispose de masques en nombre suffisant.
Ce qui est loin d’être le cas.
Sur ce point, on notera d’ailleurs une fois de plus l’imprévoyance du gouvernement, puisque Castaner aura attendu le 19 mars pour diffuser un appel d’offres pour l’acquisition de gels hydroalcooliques, de lingettes désinfectantes, de gants à usage unique et de masques chirurgicaux destinés à l’ensemble des forces de sécurité intérieure !
Franck Deletraz
Article paru dans Présent daté du 23 mars 2020

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