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jeudi 5 mars 2020

Bruxelles présente sa « loi climat » sous l’œil dubitatif de Greta Thunberg

 
 

Cenator :

Soros et Greta Thunberg imposent leur agenda à l’UE.

Personne n’a voté pour ces deux célébrités, mais peu importe, personne n’a également voté pour le politburo de Bruxelles.

Ces deux dirigeants « free-lance », Soros avec son statut de « chef d’État sans État », comme il aime à se définir, et son alter ego, Thunberg & Cie, dictent l'avenir de la planète.
Et pour compléter le tableau, nous trouvons encore les ONG,  pas élues et au-dessus des lois, dictant elles aussi les agendas politiques.
En pleine crise migratoire et économique, l’UE invite Greta Thunberg pour lui présenter son plan « climatique ».
Et la jeune fille n’est pas contente.
L’objectif 2030 est trop lointain.
Elle le sait, car elle a du recul, elle est bardée de diplômes scientifiques et d’expériences de vie.
Par conséquent, la voici devenue une experte avisée et précieuse pour le Parlement Européen.

Le premier souci de l’UE, c’est de sauver la planète !
Ce n’est pas les 3,5 millions d’envahisseurs barbares qui se pressent à ses portes.
Ni les terroristes qui se fondent dans la masse des personnes en route.
Ni la criminalité importée par la migration déjà subie.
Ni le niveau d’endettement des États membres, leur perte de compétitivité, leur manque de croissance, leur lourdeur bureaucratique qui les empêche de réagir efficacement en cas de crise.
Ni la dénatalité des autochtones, ni la pauvreté régnant dans certains États membres.

NON, l’UE ne chipote pas sur ces détails, elle va à l’essentiel : faire baisser la température de la planète.


Car c’est scientifiquement prouvé : en donnant la priorité à l’urgence climatique, l’UE va miraculeusement« faire baisser la température » également sur les côtes grecques et européennes et dans les Balkans !

Bruxelles présente sa "loi climat" sous l'œil dubitatif de Greta Thunberg

Une première à l'échelle d'un continent: la Commission européenne présente mercredi son projet de "loi climat" pour l'Union européenne, afin d'inscrire dans le marbre l'objectif de neutralité carbone en 2050, sous le regard de Greta Thunberg en visite à Bruxelles.
La jeune militante suédoise a été invitée à participer à une réunion avec l'ensemble des commissaires européens mercredi matin, une marque de considération inhabituelle.
Présente à Bruxelles en vue d'une grande manifestation pour le climat vendredi, elle est aussi attendue devant la commission Environnement du Parlement européen mercredi après-midi.
 
Un Pacte vert européen
 
Pensé comme la référence pour toutes les futures législations de l'Union européenne, le texte vise à transcrire dans la loi l'ambition d'un niveau d'émissions de gaz à effet de serre nettes nulles d'ici le mitan du siècle, c'est-à-dire un équilibre entre les émissions – réduites le plus possible – et l'absorption de carbone – par des techniques de séquestration.
[...]
L'immense majorité des Etats membres a déjà fait part de son adhésion à l'objectif de neutralité, lors d'un sommet européen en décembre.
Seule la Pologne, qui tire encore 80% de son électricité du charbon, avait signalé qu'il lui était impossible pour l'instant de donner son blanc-seing.
"C'est important que ce soit entériné dans la législation de l'UE.
C'est un signal très fort pour les investisseurs" mais aussi pour les autres pays dans le monde, note Imke Lübbeke, de WWF Europe.
Le président de la commission Environnement du Parlement européen, le Français Pascal Canfin (Renew Europe, centristes et libéraux) y voit aussi l'opportunité de sortir d'un schéma de décision qui nécessite un consensus entre dirigeants: "Une des valeurs ajoutées, c'est de sortir de la situation actuelle où les objectifs climatiques sont pris à l'unanimité du Conseil européen" qui réunit chefs d'Etat et de gouvernement, souligne-t-il.
La "loi climat" fera l'objet d'un dialogue législatif entre le Parlement et les Etats membres.
 
Greta Thunberg sceptique
 
La caution de celle qui est devenue l'icône de la lutte contre le changement climatique est loin d'être acquise.
Dans une lettre ouverte publiée sur le site internet Carbon Brief, la Suédoise et une trentaine d'autres jeunes militants du climat critiquent durement les aspirations européennes qui, selon eux, reposent trop sur des technologies encore balbutiantes de capture de carbone et pas assez sur une réduction drastique des émissions.
Greenpeace a dès mardi mis la pression sur la Commission en projetant sur la façade de son bâtiment l'image d'une planète en flammes, encadrée par deux messages: "La maison est en feu" et "2050 c'est trop tard".
Pas encore publié, le projet de loi a déjà suscité des commentaires sévères.
Si 2050 ne fait plus débat, la bataille s'annonce en revanche plus âpre sur l'objectif de réduction d'émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030.

 Une plus grande diminution souhaitée
 
Pour de nombreux observateurs, la barre actuellement fixée, -40% par rapport au niveau de 1990, est obsolète à la fois au regard de l'accord de Paris sur le climat et de la neutralité climatique en 2050.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s'est engagée, dans son programme politique, à la relever à -50%, voire -55%.
> Une publication du site Carbon Brief: "Supprimer les émissions des carburants fossiles cette décennie est crucial pour rester sous les 1,5 degrés"
[...]
Mais pour l'instant la réflexion est suspendue, dans l'attente d'une étude d'impact vers l'été.
 
Pour un calendrier "plus resserré"
 
Les gouvernements de douze Etats membres – dont la France, l'Italie et l'Espagne, les pays scandinaves, ou encore l'Autriche, les Pays-Bas et le Luxembourg – ont écrit au vice-président exécutif de la Commission, Frans Timmermans, pour demander un calendrier plus resserré, avec une proposition chiffrée "aussi tôt que possible et avant juin 2020".
"Nous avons besoin de suffisamment de temps pour nous mettre d'accord sur un objectif 2030 relevé bien avant la COP26 de Glasgow" en novembre, soulignent-ils dans une lettre rendue publique mardi.
"Sans objectif climatique pour 2030 et sans mesures pour mettre fin aux subventions aux combustibles fossiles, à l'agriculture industrielle et aux autres industries destructrices, la Commission laisse un grand vide dans ce qui est censé être le fleuron du Pacte vert européen", regrette déjà Sebastian Mang, de Greenpeace EU.
La Commission propose encore, selon le projet de loi, de se donner le droit, après 2030, tous les cinq ans jusqu'en 2050, de revoir les objectifs pour ajuster la trajectoire vers la neutralité climatique.
 
afp/sjaq
 
Publié à 15:08

 Greta Thunberg critique le "prétendu" leadership de l'UE

Greta Thunberg a critiqué mercredi l'Union européenne, qui "prétend" être un "leader" sur le changement climatique, l'accusant de poursuivre une politique favorable aux énergies fossiles, lors d'une intervention à Bruxelles devant les eurodéputés.
La militante écologiste suédoise s'est exprimée dans l'enceinte du Parlement européen au moment même où la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, présentait son projet de "loi climat" pour l'UE, destinée à inscrire dans le marbre l'objectif de neutralité carbone en 2050: "Vous êtes ici à essayer de créer des lois et des politiques (...) en prétendant que vous pouvez être un leader en matière de climat, tout en continuant à construire et à subventionner de nouvelles infrastructures pour les combustibles fossiles", a-t-elle affirmé debout face aux eurodéputées.
"Il faut mettre un terme à cette situation", a-t-elle tranché.
Elle a qualifié la loi "climat" de la Commission de "capitulation", jugeant qu'elle envoyait le signal "qu'une action réelle et suffisante était en cours, alors qu'en fait, ce n'est pas le cas".
"Nous sommes toujours dans une crise qui n'a jamais été traitée comme une crise".
Or, a-t-elle lancé aux députés, "vous avez l'obligation" d'agir.

afp/sjaq
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Greta Thunberg à l'Europe: «Notre maison brûle(...) et vous rentrez vous coucher»
4 mars 2020


 

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