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samedi 8 février 2020

Nathalie Loiseau revient et se ridiculise encore






: le retour. 

Depuis ses prestations calamiteuses, mais distrayantes, aux élections européennes de 2019, dame Loiseau se faisait rare.

En apnée sous des couches et des couches de paperasses au Parlement européen, la « présidente de la sous-commission Sécurité et Défense » allait d’un sous-couloir à l’autre vers des sous-réunions captivantes mais quelque peu anonymes.
L’occasion d’un retour fracassant à la surface lui fut offerte par un journaliste de la BBC qui l’interrogeait à propos d’un possible accord entre l’Union européenne et la Grande-Bretagne à l’issue du Brexit.
Alors que l’interviewer rappelait que la France était en proie à des mouvements sociaux persistants, l’ex-candidate LREM le recadra sèchement.
Quels mouvements sociaux ? Quelles grèves ?
« I am shocked. » « Je suis surprise qu’un journaliste ne sache pas qu’il n’y a plus de grève en France », lui répondit-elle fièrement et passablement agacée par tant d’amateurisme.
Le décalage horaire, l’ivresse des profondeurs…
Visiblement, Nathalie Loiseau s’était imaginée que les mouvements de contestations se limitaient à la RATP et la SNCF.
Avocats, éboueurs, divers réseaux de transports de province, certaines écoles, contrôleurs aériens, colère dans les hôpitaux , etc.
Le seul secteur absolument indemne de toute perturbation étant la perception au « travers du bocal » de la pensionnaire du Parlement européen.

Par sa réflexion en voie de consécration au Panthéon de la bourde, Nathalie Loiseau signe un come-back parfaitement réussi.
Son « Je suis surprise qu’un journaliste ne sache pas qu’il n’y a plus de grève en France » est la risée des réseaux sociaux, numéro un momentané du département « à côté de la plaque » du mouvement « En Marche ».
Mais la cascadeuse a le triomphe modeste.
Avant d’opérer un retour brutal vers les abysses réglementationnantes bruxelloises, la présidente a promis de revenir bientôt pour s’indigner que les journalistes du monde entier n’aient pas été mis au courant de la fabuleuse cote de popularité d’Emmanuel Macron.
Bloub… La fin de sa déclaration ne fut pas audible pour cause d’immersion européenne.
Il a été dit que les membres de la sous-commission avaient émis quelques sous-entendus à l’arrivée de leur présidente.
Nous nous garderons de sous-estimer les capacités de cette institution à s’autodétruire.

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