Coronavirus, chroniques d’une pandémie annoncée.

 

par Charles Sannat | 6 Fév 2020 |

A Shenzen les supermarchés se vident et dans toute la Chine, les denrées commencent à manquer malgré les communiqués très rassurants du politburo…

Les bagarres deviennent monnaie courante et le vernis social commence à se fissurer malgré une dictature qui reste très forte et tient encore debout, mais pour combien de temps !

#Chine – Hier le supermarché Wal-Mart de #Shenzhen était vide. Les nouilles, le riz et le sel ont été dévalisés. Les clients achètent pour eux ainsi que pour leur famille et enfants #coronavirus pic.twitter.com/EaeAVI88FM

— Ⓝ ⓂⒺⓃⒶ·۰•●○ (@Nws_MENA) February 5, 2020

Comme vous le savez, la Chine sait construire un hôpital de toutes pièces en 10 jours ce qui est extraordinaire, et une fois sortie de cette propagande post-soviétique dont il ne faut pas être dupe, la réalité, ce sont les salles immenses transformées en hôpitaux de fortune… ce qui en dit long sur l’état actuel de la situation.
Je vous laisse également imaginer les soins qui seront apportés dans de tels endroits, et l’hygiène avec des lits qui ont été récupérés dans les hôtels du coin…

Ce qui se passe est sans doute l’un des plus grands drames humains modernes.

Vous remarquerez dans ces vidéos la douceur de la musique, c’est tellement zen, que cela donnerait presque envie de se faire hospitaliser.
 

C’est plus de 11 sites, du Palais des Congrès aux gymnases, qui sont réquisitionnés pour être transformés en hôpitaux de fortune pour soigner une… grippette.
 

Enfin, les approvisionnements commencent logiquement à se tendre en Chine et le vernis social craque.

Nombreuses scènes de violences dans des supermarchés où les chinois subissent une rupture de stock des denrées alimentaires. #Chine #coronavirus pic.twitter.com/asrwHFoAm2

— Adr (@Adr45583556) February 5, 2020

Charles SANNAT