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mardi 19 novembre 2019

Les retraités fantômes étrangers coûteraient 1 milliard d’euros aux caisses françaises

 
 
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Le 19/11/2019
 
Les faux retraités étrangers coûteraient 1 milliard d’euros aux caisses françaises.
 
C’est le chiffre avancé par le magazine économique Capital, dans son dernier numéro.
 
Sur 6,5 milliards de retraites versées à l’étranger en 2015, notamment à d’anciens travailleurs immigrés retournés au pays, il y aurait 15 % de fraude. 
Ce milliard d’euros représenterait 83 euros par mois en plus pour un millions de petites retraites.
En cause, des retraités qui s’obstinent à ne pas mourir…une immortalité suspecte : les familles enverraient aux caisses françaises des faux certificats de vie tamponnés par l’administration locale corrompue et continueraient à toucher une rente après la mort de l’ayant-droit.
L’Algérie serait la première concernée.
Au Sénégal et au Mali, ce serait plutôt par le biais des pensions de reversion que l’arnaque fonctionnerait.
Car à l’heure de Mee-Too, la France reconnait la polygamie des retraités africains.
Et dans ce mic-mac, de vraies-fausses pensions de reversion peuvent être versées, sur un temps très long à de très jeunes veuves.

Un système de protection sociale incompatible avec la mondialisation

La mondialisation du marché du travail est une cause de ce genre de fraude, puisqu’il est difficile d’enquêter dans des coins perdus à l’autre bout du monde.
Mais même légalement le système migratoire mine le principe de la retraite par répartition.
Cette dernière repose en effet sur une économie circulaire, les rentes des retraités étant réinjectées dans l’économie nationale et produisant ainsi des cotisations pour les caisses de retraite.
Avec la délocalisation des retraités vers d’autres pays moins taxés, les rentes sont versées à fonds perdus…

 
Ces 6.5 milliards représentent tout de même 2.2 % des dépenses de retraite, et à l’heure où les réformes vont réduire les retraites futures des Français, ils constituent une perte nette non négligeable pour un système de solidarité qui fuit de toute part.
Telle est l’impression que donne la lecture du dernier Capital, consacré au pillage organisé de la solidarité nationale.
 
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine 

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