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samedi 5 octobre 2019

Watergate suite à l’attentat de la préfecture de police de Paris : la conférence de presse du parquet national antiterroriste est juste effroyable.


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 Tout le monde savait mais personne n’a rien fait.. Le syndicat France Police – Policiers en colère sort de son silence et livre un constat sans concession


1. Le naufrage des services de renseignement a été rendu possible par deux facteurs :
– La destruction du renseignement par l’absurde fusion Renseignements Généraux (RG) et Direction de la Surveillance du Territoire (DST) imposée par Nicolas Sarkozy à des fins politiciennes.
– La police politique de la pensée unique qui interdit de soupçonner un converti de radicalisation et d’enquêter sur lui, faute de quoi l’on est immédiatement traité d’islamophobe.

2. La politique en matière de renseignement conduite par l’ancien directeur de la DGSI et actuel n°2 du ministère de l’Intérieur, Monsieur Nunez, qui a orienté les missions des services secrets vers la lutte contre ses opposants politiques en tant que militant Lrem, à savoir les Gilets jaunes, au détriment de la lutte antiterroriste.

3. L’obsession du gouvernement à ordonner systématiquement des enquêtes IGPN dès qu’une banale intervention de police critiquée nuit à ses intérêts politiques plutôt que de se concentrer sur les collègues présentant une réelle menace pour la société.

4. Un système législatif très protecteur des personnes radicalisées qui rend particulièrement compliqué leur révocation de la fonction publique.

5. Une hiérarchie médiocre, en dessous de tout, obsédée par les primes et les avancements, qui ne veut surtout pas faire de vague et produire du chiffre pour favoriser la carrière.
Si les oppositions appellent à la démission de Christophe Castaner, il va de soit que sa démission ne réglera pas tout.
Monsieur Nunez doit également faire sa valise.
En outre, c’est toute l’organisation des renseignements qui doit être revue de fond en comble, à commencer par l’IGPN, transformée en arme de communication massive par la Macronie.
On comprend mieux pourquoi le président Macron ne voulait plus être protégé par la police nationale mais plutôt par des gardes du corps privés à la sauce Benalla.
Lorsque l’on voit le degré d’infiltration de nos services par des personnes radicalisées, l’affaire Riss en octobre 2018 en est la preuve, on s’aperçoit de l’ampleur du chantier..

Michaël Harpon était notre frère d’arme, du moins le croyait-on.
Aujourd’hui le syndicat France Police Policiers en colère ne demande pas de faire la chasse à nos collègues musulmans dans la police nationale mais uniquement de révoquer ceux qui sont en lien avec la mouvance radicale.

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