Tirez la chevillette de l’islamisme et la bobinette cherra...ou pas.

 

 

Anne-Sophie Chazaud

D’abord il y a eu les déclarations au mieux promptement intempestives et irresponsables du Ministre de l’Intérieur le jour de l’attentat (c’est curieux d’ailleurs comme ce sont toujours les citoyens inquiets et concernés dont on critiquera les réactions rapides et les analyses, mais jamais les barjaqueries ineptes de communication politique lesquelles ont toujours pour but d’étouffer les histoires et de ne surtout pas stigmatiser-amalgamer-faire-le-jeu-et-patin-coufin, bref passons...).

 Ensuite, nous avons bien compris que les huiles -Nuñez, Castaner, Lallement / appelons plutôt cela les gominas que les huilles, d’ailleurs- allaient faire payer les lampistes, les collègues qui ont signalé les faits en 2015 mais n’ont pas rédigé de PV écrit, de vrais chefs qui prennent sur eux quoi, qui ouvrent le parapluie pour bien protéger leurs hommes :  Personne ne se demande comment cela se passe dans n’importe quel service public lorsqu’on ose émettre des observations au sujet des islamistes, de l’islamisme.

Laisser une trace écrite ? Plutôt mourir !
Aussitôt cloués au pilori, considérés comme fachos, racistes, xénophobes.
Il faut un cran totalement hors du commun pour s’y coller et assumer : tous les agents lucides de toutes les fonctions publiques sont confrontés à ce problème idéologique qui a désormais de claires conséquences sécuritaires, enseignants, personnels hospitaliers, militaires...
Une épaisse chape de plomb pèse sur eux.
On a vu encore récemment ce qui arrive aux étudiants et universitaires qui se risquent à lancer des alertes.
Or, cet exécutif macronien post-socialiste qui feint de s’étonner que des agents n’aient pas fait prétendument remonter les infos, n’a de cesse quant à lui que de renforcer la chasse bien-pensante aux sorcières avec ses lois liberticides anti-haines en veux-tu en voilà.
N’oublions pas que la loi Avia osait proposer dans l’exposé de ses motifs un volet «anti-islamophobie».
On a donc compris que les lampistes allaient payer pour cela.
Pour toute cette hypocrisie.
À présent, en tirant la bobine, on apprend que le tueur fréquentait en 2017 la mosquée de Gonesse dont l’imam d’alors était un Marocain Fiché S pour fondamentalisme salafiste qui aurait dû être expulsé de France depuis 2015.
Il n’est d’ailleurs toujours pas expulsé en 2019.
On les aime nos fichés S. On les aime alors on se les garde.
C’est donc comme avec le doubitchou : l’islamisme et l’islamo-gauchisme, il y a toujours une deuxième couche encore plus infecte à l’intérieur.
Hypocrisie en surface, complaisance coupable, lâcheté et petits accommodements en profondeur.
Combien de Français devront être encore sacrifiés sur l’autel de ces inepties criminelles?(ci-joint, Castaner inaugurant l’Institut français des civilisations musulmanes de Lyon en présence du secrétaire de la Ligue Islamique mondiale, le Saoudien Mohammed Al-Issa, prônant l’exécution des apostats, zélateur actif du djihad et particulièrement impliqué dans la condamnation de l’écrivain Raif Badawi.

Alors, il s’était passé quoi ce jour-là mon KriKri ?

On t’avait encore pas fait remonter les bonnes fiches ?).