Une militaire kurde fait le signe de la victoire devant des manifestants, à la frontière turco-syrienne. (Sipa)
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Depuis mercredi, les Kurdes syriens sont sous le feu de l’armée turque. Indo-européens, les Kurdes sont le peuple apatride le plus important au monde.
Régulièrement, ils ont fait les frais des enjeux stratégiques des puissances régionales et internationales.
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, le traité de Sèvres de 1920 leur avait promis un "territoire autonome". Mais la promesse n’a pas été tenue.
Le Kurdistan ("pays des kurdes") s’est retrouvé divisé entre quatre Etats : la Turquie (ils y sont aujourd’hui 15 millions), l’Iran (8,4 millions), l’Irak (5,6 millions) et la Syrie (1,9 million).
Le sentiment d’appartenance à une nation reste néanmoins très fort. Ils parlent la même langue et sont en majorité musulmans sunnites.
Mais leur situation politique et administrative diffère selon le pays dans lequel ils vivent.
En Syrie , à la faveur de la guerre, les Kurdes ont réussi à imposer une autonomie dans le nord du pays. Vainqueurs des djihadistes de l’Etat islamique, leurs combattants appartiennent aux YPG, la branche armée du Parti de l’union démocratique (PYD).
D’obédience marxiste, ce parti est une filiale du PKK, la guérilla kurde de Turquie, étiquetée terroriste par Ankara.
En Irak, ils bénéficient d'une large autonomie, garantie par la Constitution.
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Réflexions sur l'actualité et la politique Française. Avec quelques exceptions sur le reste du monde. Immigration, invasion, colonisation, islamisation, révolution.Covid
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