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lundi 21 octobre 2019

« Les méthodes dictatoriales du FMI pour vous forcer à accepter les taux négatifs et votre propre ruine ! » L’édito de Charles SANNAT


par | 21 Oct 2019 |

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
 
C’est un « Working Paper » du FMI, ce qui veut dire que c’est un document de travail, et que ce document de travail, ne représente pas la position officielle du FMI au moment où j’écris ces lignes.
 
Pour autant, ce n’est pas la première fois que l’on parle de ce sujet et, en l’espèce, ce dossier est tout de même avant tout rédigé par un économiste maison du FMI.

Vous pouvez télécharger ce rapport en anglais ici.
 
Le problème qui se pose aux autorités aussi politiques qu’économiques avec cette histoire de taux négatifs, c’est évidemment, la confiance et l’impossibilité technique d’aller trop loin en territoire négatif sans déclencher des retraits massifs.
En effet, nous serons globalement tous d’accord, ou presque, sur le fait que si demain, on vous explique que vos 3 000 euros durement épargnés sur votre livret A ne vous rapportent plus 0.75 %, même pas 0.5 % mais carrément du -4 %, vous irez à votre banque, vous prendrez vos sous et vous les planquerez sous le matelas.
Vous les mettrez dans une boîte en fer pour éviter les rongeurs surtout si vous habitez à Paris, infesté par des colonies de rats aux proportions hallucinantes.
 
La répression financière telle que vous ne l’avez jamais vue…

Le FMI le sait.
Les banques centrales le savent.
Les mamamouchis politiques de tous poils le savent aussi.
Pour pouvoir aller plus loin dans l’implémentation de taux profondément négatifs (c’est la traduction du titre de ce document de travail du FMI) il faut donc mettre en place tout un environnement le permettant.
Pour vous « voler » de 4 % par an, il faut donc supprimer vos possibilités « d’évasion ».
Ce n’est ni plus ni moins qu’une terrible dictature financière qui se dessine dans ce document du Fonds Monétaire International.

Une créativité presque sans limite… pour limiter vos libertés !
Imposition d’une taxe sur les achats réalisés en espèces
Imposition des retraits d’espèces.
Donner une « date de péremption » aux espèces détenues. (Vous retirez 1 000 euros à la banque, vos billets sont valables uniquement 1 mois. Passé ce délais ils n’ont plus de valeur et ne sont plus échangeables).
Imposer une différenciation entre l’euro numérique, « bancaire », « digital » et l’euro dans votre porte monnaie.
Imposer la règle du dépôt négatif, quand vous déposez 100 euros, vous serez crédité par exemple de 96 € seulement (taux négatifs de 4 %).
Dans ce document de travail tout est à l’avenant.
 
Mais nous n’en sommes pas arrivés là par hasard !

Pour tous ceux qui veulent comprendre pourquoi, et comment nous en sommes arrivés là, je viens de faire cette vidéo du « Vrai JT de l’éco » consacré aux taux négatifs, et à la manière d’y survivre en tant qu’épargnant.
Intellectuellement, il faut d’abord comprendre ce qu’il se passe et les mécanismes auxquels nous sommes confrontés.
Je vous invite à vous installer confortablement dans votre fauteuil, en famille ou pas, et à prendre le temps de cette réflexion partagée.
N’oubliez pas après de mettre tous les petits pouces bleus nécessaires et à partager auprès de ceux que vous aimez et à commenter pour alimenter la réflexion de tous. 
Puis, poursuivez la lecture de cet édito si le cœur vous en dit !
 
Vous pouvez télécharger gratuitement la Présentation le vrai JT de l’éco et de l’or 18102019

 



Voilà, normalement, maintenant nous savons pourquoi nous en sommes arrivés-là.
Nous savons pourquoi, dans un environnement de déflation, on peut éroder le stock de dettes par l’imposition de taux d’intérêt négatifs.
C’est lent. Il y a de l’inertie, mais chaque mois, les obligations anciennes, à des taux de plus de 4 % qui arrivent à échéance, sont remplacées par de nouvelles obligations, par de nouveaux emprunts, à taux négatifs, ce qui fait évidemment baisser petit à petit le coût moyen de votre dette qui tend vers 0 avant de devenir négatif… c’est exactement la même chose qui se passe pour votre contrat d’assurance-vie fonds en euros.
Nous savons également que les normalisations de politiques monétaires viennent d’échouer.
En Europe, comme aux Etats-Unis.
Partout les QE et autres plans d’injections de liquidités et de rachats d’actifs ont repris de plus belle. Il n’y pas d’autre alternative.
Il y a donc plusieurs hypothèses, plusieurs scénarii en compétition, pour « la fin du monde » c’est-à-dire pour la fin de ce système économique là.
Nous avons la possibilité de l’effondrement.
Il faut y être prêt et avoir une stratégie patrimoniale et de résilience personnelle bien déterminée.
Il y a aussi le scénario de l’effondrement par le manque d’énergie.
Vous avez un article et l’Interview de l’américain Jeremy Rifkin, actuellement en tournée en France pour son dernier ouvrage et, qui annonce ni plus ni moins l’effondrement de la société thermo-industrielle pour… 2028 !
 

Et aujourd’hui, je vous présente le scénario des taux profondément négatifs.
Je vous propose, pour ceux qui voudront aller plus loin, ce dossier spécial (lettre STRATEGIES du mois d’octobre) consacré à cette hypothèse, qui concerne l’épargne de chacun, intitulé « Comment fuir les taux négatifs et éviter le gel de votre épargne ».
Plus de renseignements ici (pour tout abonnement à la lettre STRATEGIES vous avez accès à l’ensemble des dossiers et lettres déjà édités).
Quel scénario va l’emporter ?
Quelle hypothèse va s’imposer à nous ? Je ne sais pas.
Est-ce l’effondrement par la raréfaction de l’énergie ?
Est-ce l’effondrement par un accident et une immense crise financière qui ne serait pas maîtrisée par les banques centrales ?
 Est-ce encore une crise monétaire d’anthologie ?
Ou, une mort lente et une euthanasie progressive de notre épargne par des taux d’intérêt de plus en plus négatifs ?
Encore une fois, je n’en sais rien.
Ce que je sais en revanche, c’est qu’il y a des stratégies patrimoniales et des stratégies de résilience personnelle que l’on peut mettre en place – et qu’il faut mettre en place – pour avoir à sa disposition, le cas échéant, le maximum d’outils et de possibilités à sa disposition pour amoindrir les effets, pour le moins indésirables, de ce qui nous arrive dessus.
 
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
 
Charles SANNAT

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