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vendredi 18 octobre 2019

 
 
 
 
Anne-Sophie Chazaud
 
Nous aurons donc eu en l’espace d’une semaine droit à toute la panoplie des incohérences régnant dans ce pays et plus globalement en Occident au sujet de ce voile de l’islam politique qui nous empoisonne l’existence depuis 30 ans, et qui a provoqué l’asservissement insupportable de si nombreuses femmes à travers la planète partout où il s’est abattu.

 L’islamo-gauchisme, je le pense profondément, a perdu la bataille des idées et de l’opinion, même s’il est encore institutionnellement dominant.

Le sachant et pris d’affolement, il se saisira du moindre fait, qui sera alors exploité, monté en sauce, afin de tenter de faire reculer le bon sens qui peu à peu revient dans les esprits, à droite comme à gauche (si ce clivage a encore un vague sens).
C’est la raison pour laquelle nous avons eu d’abord l’épisode Zemmour (dont je ne partage pas certaines positions mais qui a absolument le droit de les exposer publiquement sans que la censure ne s’abatte -à ce propos d’ailleurs: salut bye bye la Maif, j’étais chez vous depuis toujours mais je voulais un assureur militant, pas un assureur militant politique; je vous préfèrerai désormais l’assurance militaire de mon fils qui a l’air de se poser moins de questions politiques, et le cas échéant...bon bref je me comprends).
Puis cet épisode farfelu du Conseil régional et de la mère voilée, monté en épingle et dont tout laisse à penser qu’il s’agit d’une grossière provocation.
Pour défendre ces signes de l’islam politique, en dehors du CCIF qui fait sa besogne habituelle de jihad judiciaire (pourquoi pas, après tout, c’est son créneau), accourent les lâches, les lâches qui toujours se plieront à travers les siècles à ce qu’ils croient momentanément être le côté du plus fort. Les lâches sur-représentés dans les médias (à ce sujet : Laurence Ferrari était-elle sous drogue ou bien s’agit-il d’un état hystérique naturel?) et le show-biz, les lâches accommodants, dans le monde culturel aussi, mais tout ce petit monde, appuyé par deux têtes de l’exécutif complètement ineptes sur le sujet (Blanquer sauvant l’honneur, au moins au plan du discours) ne représentent plus personne. C’est cela qui est important : ces gens bruyants et prescripteurs, fabricants historiques de l’opinion publique, ne représentent bientôt plus qu’eux-mêmes et leurs dernières ouailles excitées sécessionnistes, communautarisés, qui y trouvent leur compte.
Alors, tandis que ces ânes se croient obligés de faire l’apologie du voile obscurantiste, je dédierai cette publication à Nasrin Sotoudeh et à toutes les femmes iraniennes qui, après avoir subi la bêtise islamiste de leurs aînées, se battent pour se libérer du carcan qu’on a voulu leur imposer.
Nasrin Sotoudeh a été condamnée, pour avoir défendu les droits des femmes, à 38 ans de prison et 148 coups de fouet.

 Ce sont ces femmes qui nous montrent la voie.

 Les bouffons pétitionnaires de l’islamo-gauchisme ne leur arriveront jamais au début de l’orteil, même en s’empilant tous les uns sur les autres.

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