Le silence des agneaux, Saison 2.

 

 

Anne-Sophie Chazaud

 

Tandis que certains se laissent dicter leur agenda intellectuel et indignataire par les propos ineptes et inintéressants d’un footballeur ou d’une Rokhaya Diallo dont, au vrai, personne n’a que faire mais qui permettent d’agiter le landerneau en se donnant des airs rebelles, une nouvelle agression au couteau au cri rituel d’ «Allahou akbar» a eu lieu hier dans une école de Marseille par un «jeune »(17 ans, beau bébé donc).

Rassurez-vous, l’individu dont le cri n’a rien à voir avec rien et en particulier, comme chacun sait, rien à voir avec l’islam, probablement plutôt inspiré d’un livre de recettes de cuisine ou de randonnées en haute montagne, «n’est pas connu au titre de la radicalisation» comme l’a indiqué Laurent Nuñez, selon la formule désormais elle aussi rituelle et complètement rassurante (ambiance ils sont parmi vous, soyez tranquilles).
Orienté directement en psychiatrie, comme de bien entendu, pardi, où il s’en va rejoindre la cohorte de ses semblables.
Quant à la matrice à dingos, la pépinière de cas psychiatriques et de rois de la coutellerie/cisaillerie, surtout, ne pas y toucher, ne pas en parler.
Pas même avoir le droit de la critiquer, selon plusieurs membres éminents de la majorité, sinon c’est la preuve que tu es un phobique haineux.
Pas celui qui égorge hein, non, c’est toi le Haineux.
Il y a deux ans, à Marseille, Laura et Mauranne étaient assassinées au couteau au cri de Allahou Akbar.
Pour quoi sont-elles mortes ?

 On le voit, tout change, tout va dans le bon sens. 

 Ah si, quand même, depuis, ça a bougé un peu, France Inter fait l’apologie de la burqa de bain, cache sexe à peine voilé, si j’ose dire, de l’islam politique.

 Espoir.