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samedi 3 août 2019

21 minutes de violences volontaires

 
 
 


Vincent Hallot a partagé un lien.

Un autre policier, qui a également accepté de commenter pour nous les conclusions, tient tout d’abord à préciser que l’usage en l’espace de vingt minutes (entre 4 h 31 et 4 h 52) de 33 grenades lacrymogènes, 10 grenades de désencerclement et 12 tirs de lanceurs de balles de défense est « un emploi massif et inhabituel ».

 « Ils ont “saturé” l’espace. Ce qui pose bien évidemment question », a-t-il ajouté.

« Lorsque l’IGPN dit qu’il n’y a pas eu de charge, elle joue sur les mots.
Effectivement, une charge suit tout un protocole avec des sommations.
Ce qui n’a pas été le cas.
Il n’empêche qu’il y a eu une opération de police avec un emploi massif d’armes, de classes intermédiaires, certes, mais d’armes. »
Différentes vidéos, relayées notamment par Libération, montrent en particulier l’usage massif de grenades lacrymogènes.
Sur certaines images, des jeunes demandent aux policiers de cesser, les alertant sur les risques de chute.
Ce policier interrogé par Mediapart note par ailleurs une désorganisation complète de la chaîne de commandement, que ce soit sur le terrain ou en salle.

Via fabie

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