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mardi 27 août 2019

Une élève anglaise disqualifiée pour opinion anti-halal… puis réintégrée

 
 


 
Touche pas à mon halal. Les autorités anglaises traquent l’islamophobe. Tapette à souris en main, ils le guettent, l’attendent au virage.

Il peut surgir à tout moment. Dans la rue, un journal, à la télé, dans un texte, un discours… Et même à l’école ! C’est affreux. Horribeul.

Une élève de 16 ans, nous rapporte le Sun du 18 août, qui passait un examen s’est rendue coupable du fameux mal qui ronge l’Angleterre et même l’Europe tout entière.
En tant que végétarienne convaincue, la jeune dévergondée s’est saisie de son stylo à bille et a écrit les mots insoutenables que nous reproduisons ici entourés de guillemets en béton armé : « Je trouve l’idée de la viande halal dégoûtante. »
En 2019, oser affirmer que le halal… Ah non…
Le meuglement de la vache qui agonise dans de terribles souffrances durant de longues minutes n’est-il pas doux à nos oreilles de correcteurs ?
Oh yes it is! Et le bêlement du mouton égorgé sans étourdissement préalable ne nous rappelle-t-il pas les vocalises de Joe Cocker ?
Cheveux droits sur la tête, gravement traumatisé, le jury s’empressa de disqualifier la candidate impie.
L’islamophobie était flagrante, le racisme consommé.
Le mot « obscène » fut extirpé du dictionnaire.
Après s’être excusés d’avoir un jour existé, les correcteurs rentrèrent chez eux se cacher sous la moquette, honteux d’avoir lu de telles ignominies.
Aggravation de cette douloureuse affaire, l’histoire se déroule dans une région d’Angleterre dont le nom mériterait à lui seul d’être dénoncé pour atteinte aux valeurs morales de l’islam : le Sussex.
Une véritable incitation à la débauche. Une impudeur caractérisée. Le cas sera examiné ultérieurement.
Revenons donc à nos moutons anglais.
Revenus de leur séjour expiatoire sous la moquette, les membres du jury s’entendirent arguer par la partie plaignante, à savoir la mother de l’islamophobe en jupette plissée, que son dégoût pour le halal provenait d’un végétarisme forcené et non, ô surtout pas, d’une quelconque aversion pour la sainte religion musulmane.
« Mais qu’allez-vous penser, darling ? Elle préfère les carottes râpées, les poireaux vinaigrette. Elle n’a rien contre la religion qui prescrit les égorgements d’animaux sans étourdissement. Il se pourrait même qu’elle adore ! »
Face à l’argumentation, les chochottes de la bien-pensance firent demi-tour.
Éviction de l’élève annulée.
« Nous admettons qu’au départ, nous n’étions pas parvenus à la bonne conclusion et que nous étions trop sévères. »
Au nom de l’autre cause sacrée du progressisme, la fautive fut amnistiée.
Le végétarisme excuse la candidate impie.
De ce verdit, il faut donc déduire que les carnivores anglais n’ont pas le droit d’émettre une opinion défavorable au halal.
La raison du rejet se doit d’être en conformité avec l’idéologie du moment.
Il va sans dire que la jeune Abigail Ward aurait recueilli les félicitations du jury si elle s’était insurgée contre la corrida.

« Oui, mais si le toréador est musulman ? » dit une voix au fond de la classe…

« Que dire ? Bien ? Pas bien ? » Pfff… l’examen devient too much compliqué.

Jany Leroy

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