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jeudi 15 août 2019

Un clandestin ivoirien squatte un appartement de Clermont-Ferrand pendant les vacances de la locataire



Un « Tanguy » indésirable s'incruste dans un appartement de Clermont-Ferrand pendant les vacances de la locataire
    
Le squatteur estival a été placé en garde à vue, puis escorté au centre de rétention administrative de Rennes. © Francis CAMPAGNONI
Surprise, surprise… A son retour de congés, une locataire clermontoise est tombée nez à nez, chez elle, avec un invité inattendu.

L'intrus a quitté les lieux les menottes aux poignets.
Ce lundi matin, après deux semaines d’absence, une jeune femme se présente l’esprit léger devant son appartement de la rue Philippe-Glangeaud.
Elle découvre alors que la porte a été fracturée.
Et qu’un homme se trouve tranquillement à l’intérieur.
La trentenaire prévient aussitôt la propriétaire du logement, qui alerte elle-même les policiers. L’intrus est interpellé dans la foulée.
Dans ses poches, des bijoux appartenant à l’occupante régulière des lieux sont saisis.
 
Pris avec un portable volé
 
Cet Ivoirien de 18 ans avait en fait profité des vacances de la locataire pour s’installer sur place, avec ses oreillers et sa couette personnels.
Le jeune homme était également en possession d’un smartphone haut de gamme volé à une passante, le 29 juin, place de Jaude.
Les vérifications menées par la sûreté départementale ont révélé qu’il utilisait l’appareil depuis le lendemain du larcin.
Lui jurera – sans convaincre – l’avoir innocemment acheté aux puces.
 
Convoqué au tribunal et reconduit au CRA de Rennes
 
Cet improbable « Tanguy » est convoqué en mai 2020 à la barre du tribunal clermontois pour violation de domicile, vol par effraction et recel de vol.
Mais le jeune majeur, en situation irrégulière sur le territoire français, n’a pas été laissé libre pour autant à l’issue de sa garde à vue.
Il a immédiatement pris la route, sous bonne escorte, direction le centre de rétention administrative de Rennes.
Une simple étape dans la perspective d’une possible expulsion vers son pays d’origine.
 
Stéphane Barnoin

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