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mercredi 15 mai 2019

Rubrique : misérable

 
 


Régis de Castelnau


À la guerre, la mission des soldats est d’aller combattre.

Et leur destin est souvent d’y mourir. « C’est la loi, c’est la règle. C’est le niveau des vies héroïques » (Péguy).

 Alors, aux camarades tués, on rend les HONNEURS MILITAIRES, avant malgré le chagrin de retourner au combat.
C’est un point essentiel, ou rituels et symboles sont inséparables de l’acceptation du sacrifice.
Les cérémonies aux Invalides sont donc des cérémonies militaires, dans un espace militaire.
Où l’armée rend les honneurs militaires au nom de la Nation.
Même de ça, ivre de son narcissisme pathologique, Macron ne tient aucun compte.
Moi, moi, moi, ad infinitum.

Écoutons Jean-Dominique Merchet :

« Comme le veut l’usage, le chef de l’État a passé en revue les troupes qui rendaient les honneurs. Mais, à la demande de l’Elysée, il l’a fait à sa manière, c’est-à-dire seul. Or, le protocole militaire veut que, dans ce cas, le commandant des troupes présentes sur place ouvre la marche et que le chef de l’Etat (ou la plus haute autorité présente) le suive quelques pas derrière. De même, le chef de l’Etat doit être suivi par le chef d’état-major des armées, et possiblement, par d’autres officiers généraux, par exemple le chef d’état-major de la marine, dans le cas d’une cérémonie à dominante marine, comme celle d’aujourd’hui. »

Cet homme est un dévoyé.

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